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Circuler à Bamako, c’est frôler la mort
Publié le lundi 7 aout 2017  |  Le Pays
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Circuler sur les voies publiques de Bamako est une véritable aventure de combattant. Cette difficulté est liée en grande partie à la dégradation de ces voies, à leur étroitesse et surtout à une présence massive des camions Bennes et des SOTRAMAS. Tous ceux-ci réunis rendent la circulation difficile avec des accidents récurrents. Les usagers des voies publiques de Bamako frôlent chaque jour la mort.

La dégradation des voies



Les voies publiques de Bamako ne donnent pas l’impression d’être goudronnées et cela, l’Ozone n’y peut rien. Le rôle de celle-ci se limite à la salubrité et non pas à la réparation des trous, or, ces voies sont semées d’obstacles de ce genre.

Etre un usager des voies publiques de Bamako, c’est accepter de se salir puisque le travail de l’Ozone se limite au centre ville. Cependant, dans les quartiers périphériques comme Yirimadio, Kabala, etc., la poussière, la boue, prennent la propriété de la route de telle sorte qu’en quittant chez soi pour rejoindre le travail, il faut te munir de deux habits. Ainsi, arrivé au travail il faut forcement changer d’habits et se nettoyer. Tout ceux-ci sont l’effet des goudrons dégoudronnés.

L’étroitesse des voies

La plupart des routes de Bamako sont des trente mètres. Des routes assez restreintes par rapport au nombre de la population. L’équation est qu’il ya plus d’usagers que de voies. Par conséquent, les accidents sont récurrents ; les embouteillages n’en finissent jamais. Ce phénomène engendre le retard de beaucoup de travailleurs à leur poste de travail.



Les Bennes et les SOTRAMAS

Ces véhicules sont les plus fréquents sur nos voies publiques et sont pour la plupart des cas responsables des accidents innombrables que nous enregistrons sur ces voies publiques de Bamako.

Parmi toutes les voies de Bamako, celle qui est réputée comme possédant le maximum de Bennes et de SOTRAMA (Société de Transport Malienne) est la voie de Kabala, quartier périphérique de Bamako faisant partie de la région de Koulikoro, cercle de Kati. Ainsi, se lancer sur la route de Kalabancoro, c’est se lancer sur la voie de l’arène de la mort.

Sur cette voie, nous avons l’impression qu’il n’y a que ces véhicules qui existent. Pourtant, cette voie est très étroite. C’est ce qui explique le nombre croissant d’accidents enregistrés chaque jour sur cette route. La majeure partie des accidents sur cette route sont dus à ces véhicules et la plupart de ces accidents sont mortels ; des morts sur place.

Pour rappel, cette année, sur la route reliant Kalabancoro à la nouvelle Université de Kabala, un professeur d’université fut victime d’accident de circulation et plusieurs étudiants devenus handicapés à vie.

Cette situation est pareille pour beaucoup d’autres voies de la capitale malienne. En conclusion, les voies de la capitale ne donnent pas l’impression d’être des voies dignes d’une capitale.

Cependant, vu la croissance exponentielle du nombre de la population, surtout dans la capitale, il importe de construire des voies ultramodernes. Cela pourra contribuer à diminuer les risques d’accident et ainsi à sécuriser la vie des citoyens.



FOUSSENI Togola, Blogueur

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