La plateforme des femmes leaders du Mali, a organisé un atelier de restitution, le samedi 5 août 2017 au Grand hôtel de Bamako. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Traoré Oumou Touré qui avait à ses côtés, la présidente de la plateforme Mme Doumbia Mama Koité et du maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo.
« L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution » tel était le thème de l’atelier organisé par la plateforme des femmes leaders du Mali, le samedi dernier au Grand Hôtel de Bamako.
A l’entame de ses propos, la présidente de la plateforme des femmes leaders du Mali, Mama Koité dira que leur organisation est un mécanisme inclusif de suivi et d’évaluation garantissant l’implication des femmes dans le processus, à tous les niveaux de la prévention, des négociations, la gestion, la promotion de l’égalité pour tous.
Elle a rappelé que la crise multidimensionnelle que le Mali a connue en 2012 a contribué au renforcement de la conscience féminine à jouer sa partition dans l’avènement d’une paix durable. Selon elle, les femmes leaders ont mené dans ce sens beaucoup d’actions au Mali et hors du pays en faveur du retour de la paix.
« La thématique a son importance quand on sait que l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, leur participation et leur leadership dans l’économie sont essentiels pour parvenir à un développement durable et promouvoir des sociétés pacifiques, justes et inclusives »a-t-elle déclaré.
D’après la présidente de la plateforme des femmes leaders du Mali, Mama Koité, la promotion, la protection et le respect des droits de l’Homme et les libertés fondamentales de toutes les femmes et des filles, y compris le droit au développement sont universelles, indivisibles et interdépendantes.
Plus loin, elle a déploré que la féminisation de la pauvreté persiste. Et pour elle, les politiques et programmes favorisant l’autonomisation économique des femmes doivent occupées une place de choix dans les programmes de gouvernance.
Selon elle, les obstacles majeurs à la réalisation du développement social et économique des femmes et des filles sont entre autres le harcèlement dans le monde du travail, la violence sexuelle et sexiste, la violence domestique, la maltraitance des personnes et des femmes, le mariage précoce et forcé, les mutilations génitales féminines.
A cet effet , elle dira que la lutte contre les violences basées sur le genre et le rôle des hommes comme alliés dans la réalisation de l’autonomisation économiques des femmes dans l’évolution du monde du travail et l’élimination de toutes les formes de discriminations contre les femmes et les filles ont été fortement recommandés par les délégués ayant pris part aux travaux dudit atelier.