Si l’Etat malien ne veille pas sur les titres des infrastructures des communes du district de Bamako, à la longue des procédures judiciaires seront engagées pour le retrait pur et simple du titre d’attribution. La mairie de la commune I est construite sur une parcelle appartenant au défunt parti unique, l’Union démocratique du peuple malien (UDPM). A l’époque, c’était la Maison du peuple.
Selon nos sources, la lettre d’attribution a été délivrée au nom de l’UDPM. De nos jours, le Mouvement populaire pour le renouveau (MPR) serait l’héritier du parti du lion débout, c’est dire donc qu’un jour ce parti pourrait intenter un procès contre la mairie de la commune I. A titre d’exemple, l’US-RDA devenue UM-RDA a traduit en justice les occupants de son siège et a gagné le procès. La suite ? Bar-Mali, le siège de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) et autres occupants tous quitté les lieux. L’ex-siège de l’US-RDA a été cédé à 1 milliard 500 millions de F CFA.
District de Bamako: les titres des infrastructures délivrées au nom des personnalités influentes des quartiers
Bamako est une capitale très bizarre, où les domaines appartenant à l’Etat sont rares. Après avoir privatisé l’école et la santé, c’est au tour des domaines de l’Etat. Les titres des infrastructures communales sont des propriétés privées, c’est-à-dire délivrées au nom des individus.
FEMAFOOT: Mamoutou Touré, candidat à la présidence
A quelques encablures de la fin du mandant du président sortant de la Fédération malienne de football, Baba Diarra, deux (02) candidats sont en lice: Mamoutou Touré dit Bavieux, premier vice-président du Réal de Bamako (club du premier ballon d’or africain, Salif Keïta dit Domingo) et Salha Baby, président de la ligue de football de Tombouctou. Très connu dans le milieu de la FEMAFOOT, Mamoutou Touré dit Bavieux est le meilleur candidat.
En ce sens qu’il peut faire la paix des braves entre les dirigeants du football malien. Et cette paix, notre sport roi en a fortement besoin pour inscrire de nouveau son nom en lettres d’or dans les annales du football africain.
Résultat du Bac 2017 à Koulikoro: on recale 221 bacheliers pour faire passer le fils d’un officier supérieur de l’armée malienne
L’injustice criarde, créée de toute pièce par le pouvoir IBK et entretenu par certains dirigeants qui mettent toujours de l’huile sur le feu, est en train de conduire notre pays vers une révolution sanglante. Comment un ministre sérieux, dans un pays sérieux, soucieux d’un bon avenir pour sa progéniture, peut cautionner un tel agissement dans son département.
Pour un même examen, dans une même localité, on a publié deux listes d’admission. La première liste d’admis était défavorable à certains fils à papa du régime IBK. C’est le cas de ce rejeton d’un officier supérieur de l’armée malienne. Son enfant avait échoué à l’examen. Et tout ce chamboulement aurait été fait pour inscrire le fils du militaire sur la nouvelle liste d’admis.
On apprend que le chef militaire serait parti vociférer sur le ministre de l’Education nationale. Le président de la République ou le chef du gouvernement doit tirer les conséquences sinon il y a deux (02) poids deux (02) mesures: échouer 221 élèves pour faire passer le fils d’un officier supérieur à l’école Prytanée de Kati. On se rappelle que ces porteurs d’uniforme ne sont pas à leur première pour falsifier les résultats du Baccalauréat en leur faveur. C’est ça aussi le Mali des généraux de notre armée.