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Tombé au plus bas niveau des considérations politiques : Dr Oumar Mariko tente de reprendre la main de manière ironique
Publié le jeudi 4 avril 2013  |  Le Coq


© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012


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Confronté actuellement à l’une des plus dures passes de sa carrière d’homme politique, le secrétaire général du parti SADI tente de reprendre la main, mais quand à savoir comment, cela demeure un autre combat.
En effet, presqu’isolé sur le plan politique depuis un certain temps à cause particulièrement de ses agissements contraires à la vision commune des autres, le docteur Oumar Mariko et le parti SADI traversent à n’en pas douter de dures périodes en ce moment, corroboré par des démissions en cascade des militants et militantes de sa formation politique. C’est fort de tout çà, que le bouillant secrétaire général du parti SADI, tente de dédramatiser la situation dans laquelle son parti est plongé. Afin de corriger le tir, avant qu’il ne soit trop tard pour lui et pour sa formation politique, il semble se lancer dans un combat de reconquête de militants à la base. Mais ce qui semblerait être paradoxale dans cette crise au sein du parti SADI, le Dr Mariko, même en étant plongé dans les fins fonds d’un océan politique confus, refuse de reconnaître (cette réalité de crise à l’interne) que son parti traverse en ces temps-ci. Il semble même ignorer l’évidence des défections de militants et de militante que son parti est confronté actuellement.
A en croire le secrétaire général du parti SADI (référence à ses propos publiés dans le quotidien : Le Combat, dans sa parution du mercredi 27 mars 2013), d’une analyse succincte, l’on comprendrait que le désormais ex-député élu à Kolondièba a implicitement montré toute son indignation quant à la démission de certains de ses militants et militantes. Même si, par ironie, il essaie de banaliser ces défections qui selon lui, ne sont que des feuilles mortes qui sont tombées d’un arbre, le Docteur Mariko devrait comprendre, que quand on perd un militant ou une militante, ce sont des voix que l’on a perdu. En reprenant les propos d’une dame de Kolondièba, Dr Mariko qui paraît moins touché par ces défections devrait pourtant mesurer l’ampleur de ces départs massifs, surtout en cette veille d’élections : présidentielle et législatives.
En dépit de tout, le Dr Mariko d’ajouter que quand le vent souffle, les feuilles mortes tombent pour que l’arbre continue. Et ces feuilles qui tombent permettent à l’arbre de se vivifier. « Çà c’est vrai monsieur le secrétaire général du parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance ». Mais un arbre qui perd de feuilles et qui ne pousse plus de nouvelles feuilles, risque de mourir prématurément et de façon pénible, çà aussi c’est une évidence. Cette donne est bien valable pour tout autre ensemble ou parti politique qui perd des militants sans pour autant enregistrer de nouvelles adhésions. Dans ce cas, il est clair qu’un parti ou un ensemble qui perd des militants sans recevoir de nouvelles adhésions, ce parti, sans doute, est appelé à disparaître un jour ou l’autre de la scène politique.
Selon toute vraisemblance et de sources concordantes, le parti SADI perd plus de militants et militantes qu’il n’enregistre. Ce qui sous entend que le « faire semblant » comme si rien n’était en dépit de ces démissions en masse de militants et de militantes, il est plutôt bon que le bouillant docteur se ressaisisse à temps pour éviter que le bateau SADI ne se perd dans les profondeurs d’un océan politique aux issues incertaines. L’évidence étant, le très cher charismatique secrétaire général du parti SADI devrait plutôt chercher à corriger le tir au lieu de se perdre « lui-même » dans les profondeurs de cet océan politique. Le rachat étant possible, il devrait vite se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard pour lui et pour le parti SADI.
Par Zakariyaou Fomba

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