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Cma, toujours à Ménaka
Publié le mardi 8 aout 2017  |  Le Reporter
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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Invité de l'émission ‘Débats Politiques’ de Radio Kledu, Mohamed Maïga, un jeune ressortissant de Ménaka, a fait savoir que les combattants de la Cma sont toujours dans la ville de Ménaka. Il affirme également la présence dans la ville de Ménaka des Fama, qui ont vu leur rôle réduit avec de nouvelles mutations. L'armée garde sa position au niveau des logements sociaux, et sur la route de Kidal, mais le reste de la ville et les patrouilles nocturnes sont l'affaire des groupes armés. Actuellement, la Cma est hors de la ville mais occupe ses entrées. Les administrateurs de l'Etat qui se sont réfugiés dans le camp de la Minusma ont regagné leur domicile. La ville est calme et chacun vaque à ses occupations comme si de rien n'était. Dans la même foulée, il y a une entente de non agression entre le chef d'état-major du MSA 1, Colonel Intalla Ag Assayid et le responsable du MAA, Hanoun Ould Ali. Ces deux mouvements s'engagent pour renforcer la cohésion sociale et le bon voisinage. Ces organisations se fixent comme objectif d'être facilitateurs de paix et d’assurer la médiation entre les mouvements belligérants.
Bakary Traoré, un recalé du Bac témoigne :
«J’étais de la série sciences exactes et je me suis présenté au baccalauréat cette année avec 12,33 de moyenne. À mon avis, les sujets étaient à ma portée. Donc, c’est sans surprise que j’ai été déclaré admis avec la mention «Bien». Après la proclamation, je me suis rendu à Bamako pour retirer mon attestation en vue de postuler pour les bourses d’excellence. Ainsi, le lundi 24 juillet, je me suis rendu au centre national des examens et concours de l’éducation. Arrivé dans le bureau de la dame chargée de remettre les attestations, mon attestation ne s’y trouvait pas. Après vérification, la dame constate que mon nom figurait sur la liste des admis. C’est ainsi qu’elle me conduisit dans le bureau du responsable chargé des attestations. Ce dernier, après vérification, déclara que la liste vérifiée par la dame était l’ancienne et qu’un nouveau résultat avait été proclamé dans la région de Koulikoro. La dame venait d’apprendre en même temps que moi, que des candidats admis avaient été recalés. Je me suis effondré dans le bureau avant qu’on ne me conduise dehors. Je peux comprendre que la mention «Bien» soit une erreur, mais je reste convaincu que mon admission ne fait l’ombre d’aucun doute».
Nid des terroristes
Depuis la crise de 2012 où le jihadiste Abou Zeid avait séjourné à Tombouctou, la ville sainte est devenue un nid pour les grands bandits, pour ne pas dire les chefs jihadistes. Après Abou Zeid tué par les soldats tchadiens lors de la guerre de libération dans les montagnes du Tegharghar, plusieurs autres chefs jihadistes ont séjourné dans la région de Tombouctou, même après la libération de cette région du Mali. Certains étaient dans le cercle de Goundam et à Ber vers la route de Taoudeni. Actuellement, ils sont très nombreux dans la région de Kidal. C'est le cas d’Ahmad Hasnaoui, un Libyen de la région de Derna dans l'est libyen. L'homme a récemment massacré 180 de ses compatriotes et a été chassé de ce pays par le maréchal Khalifa Aftar. Il coule en ce moment des jours heureux dans la Cité de l'Adrar. Selon les informations et sources proches, il y aurait d'autres rats-terroristes de la même espèce que ce foutu Ahmad Hasnaoui (un notoire criminel de guerre) qui se cacheraient dans la région Kidal au vu et au su de tous. Et ce sont eux qui prêtent main-forte à la Cma avec des armes et moyens sophistiques pour combattre le Gatia partout dans le nord du Mali.
56 millions pour le projet
C'est le montant que la Minusma va mettre dans un projet d’assainissement d'écoles et quartiers dans la ville de Gao. Le 31 juillet dernier, à Gao, a eu lieu le lancement d’un important projet de sensibilisation à l’assainissement des écoles et quartiers de la ville de Gao. Financé par la Minusma, ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la réduction des violences communautaires, donnera l’opportunité à plus de 5600 jeunes hommes et femmes de décrocher un emploi. Il s’étendra sur les 9 quartiers de la commune urbaine de Gao et touchera aussi 10 écoles de la ville qui, faute de soins, sont devenues des dépotoirs d’ordures. C’est au quartier Sossokoïra de la commune urbaine de Gao qu’a eu lieu le lancement de ce projet de sensibilisation pour un changement de comportement à travers l’assainissement des écoles et quartiers de la ville de Gao. «Ce projet est un bon départ pour nous. Il va faciliter la sensibilisation des populations pour la collecte des ordures qui seront acheminées à un endroit identifié par la mairie. Il va créer de l’emploi et permettra aux familles de déposer les ordures à un endroit bien indiqué, pour que les ramasseurs viennent les chercher de façon quotidienne», a expliqué M. Souleymane Ousmane Touré, coordinateur de l’ONG GRAIP, qui est aussi le partenaire d’exécution du projet.
Micro-trottoir
Bonsoir monsieur, c'est la radio. Une question pour vous : c'est quoi un Batracien ? «Merci Monsieur. Moi j'aime quand vous posez des questions comme ça. Au moins ça peut former les enfants. Je suis M. Seydou Diarra, marabout de mon état. Bon, un batracien : c'est un mauvais mari, c'est aussi un mauvais père. Quelqu'un qui laisse sa femme à la maison pour aller faire des enfants bâtards dehors, c'est un batracien ! En djoula, on dit batraden. J'ai moi-même des amis qui sont batraciens. C'est pour ça quand vous allez passer l'émission-là, il ne faut pas dire mon nom dedans.»
Juste pour rire
Un panneau sur le fronton d'un restaurant dit "mangez autant que vous pouvez, vos petits-fils paieront"... Un homme entra dans le restaurant et mangea tant qu'il put, prit un cure-dents et se relaxait quand on lui apporta l'addition. Il éclata de rire et montra le panneau à l'extérieur, "ne voyez-vous pas, seuls mes petits-fils devront payer". Le garçon répliqua : "ceci n'est pas votre addition, c'est celle de votre grand-père" ! L'homme s'évanouit...
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