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«Président, il n’est pas tard…»
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Le Reporter
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© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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«Pour bien faire car nous ne lâcherons pas prise. Si Monsieur le président IBK avait prôné le dialogue avec la plateforme ANTÈ ABANA, nous ne serions pas ancrés dans une crise d'une telle dimension. Votre peuple se soulève et vous faites comme si c'est un non événement, comme si vous n'aviez pas d'autres ennemis si ce n'est pas ce même peuple. Vous avez méprisé ceux qui ont placé leur confiance en vous à 77%. Vous vous êtes enfermé à écouter ces faux conseillers sans scrupules chercheurs de pain quotidien qui vous entourent. Il est encore temps de vous ressaisir en vous démarquant de ces vautours et de leurs mensonges. Ils ne vous disent que ce qui vous plaît et vous courrez le risque de le regretter très fort. La détermination de cette jeunesse dépasse votre imagination, Monsieur le Président. Vouloir réviser cette constitution de force, sans le consentement des Maliens, sera une erreur monumentale que vous allez regretter même après votre mort. Les terroristes ont eu tout avec ce pouvoir incompétent, corrompu, sans stratégie et sans vision. Nous avons été trimbalés, humiliés et déshonorés par un minuscule groupe, tout l'honneur d'un peuple foulé au sol. Monsieur le Président, cette fois-ci la jeunesse sera consultée et écoutée de gré où de force, je vous le jure. N'oubliez pas que c'est le peuple malien qui vous a élu et non la France ni les Nations unies. C'est ce même peuple qui peut vous sauver. C'est le peuple qui a fait IBK et ce même peuple va le défaire» Moussa Nimaga blogueur.
Les propositions de la Plateforme
Le vendredi 28 juillet, l'imam Mahamoud Dicko, à la tête de la commission de bons offices, était à Kidal. La Cma lui avait demandé le changement de gouverneur, le Moc sans Gatia et la prise en compte de certains amendements de l'accord dans la nouvelle constitution. Voici la proposition de la plateforme adressée à l'imam Mahmoud Dicko, en (07) points, pour une sortie crise. 1 La mise en place immédiate du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) de Kidal dans le format et les conditions prévues par l'accord d'Alger. 2 L'organisation des patrouilles mixtes à Kidal. 3 Le cantonnement immédiat, la démobilisation et le désarmement des combattants non impliqués dans le Moc et dans les sites prévus à cet effet. 4 Le retour et l'installation du gouverneur de Kidal avec toutes les directions régionales des services techniques et sociaux de base. 5 Le redéploiement de l'armée nationale refondée et reconstituée. 6 La mise en place et l'exécution d'un programme inter et intra communautaire pour régler tous les conflits. 7 Prendre part à la gestion politique et administrative de la gestion de Kidal dont nous réclamons conformément aux normes imposées par les mécanismes du processus démocratique.

2 corps retrouvés
Depuis l'arrivée de la Cma à Ménaka, la panique a gagné du terrain chez les populations. Certains ont préféré quitter la ville pour leur propre sécurité parce qu'ils sont proches du Gatia. De fait, tout le monde sait que la présence de la Cma ne vise autre dessein que de combattre le Gatia. Au lendemain de l'arrivée de la Cma, deux corps sans vie ont été retrouvés sur les dunes non loin des emplacements actuels des combattants venus de Kidal. Jeudi étant jour de foire hebdomadaire à Ménaka, peu de voitures et de personnes sont venues parce qu'ils connaissent la mentalité des gens de Kidal, qui n'est autre que de voler. Détruire la tranquillité et priver les populations de leurs biens. Dans la même zone, le 04 août, des bandits armés peulhs ont fait irruption dans le village d'Oudeïna, localité située à 70 km de Talatayt dans le cercle d'Ansongo. Ils ont enlevé six Idaksahak et tué un autre. Deux parmi les enlevés ont été relâchés. Le véhicule d'un commerçant a été confisqué par des bandits.
3 bus dépouillés
En cette période de vacances scolaires, beaucoup de jeunes sont pressés de rentrer en famille. Nombre d'entre eux le font par bus. Actuellement, Gao-Bamako se roule en 72 heures à cause du mauvais état de la route, surtout de Sévaré à Gao. C'est ainsi que le week-end passé, 3 bus de sociétés différentes ont quitté Bamako pour Gao. À quelques kilomètres de Gao, les 3 bus ont été arrêtés par deux hommes armés qui les ont dépouillés de tout : téléphones portables, argent, objets de valeur. Après ce forfait, les 3 bus arrivent au poste de contrôle de Gao. Les policiers leur demandent de payer chacun 1000 Fcfa. Très en colère contre les agents de police, une dispute éclata, et certains se sont frappés. Une fois arrivés à Gao, les passagers des bus ont porté plainte contre les policiers. Actuellement, l'affaire est au niveau de la justice à Gao. Il faut dire que les policiers ont frappé certains passagers qui avaient refusé de payer les 1000 Fcfa.

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