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TOTAL : Le bras armé français de la guerre en Libye, au Mali et en Centrafrique ?
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Le Démocrate
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© aBamako.com par Momo
Le PDG du groupe pétrolier français Total, Christophe de Margerie, 63 ans, est décédé dans le crash d’un avion privé à l’aéroport de Vnoukovo, près de Moscou
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C’est un secret de polichinelle que Total fait main basse sur la quasi-totalité des bassins pétroliers du continent africain et est prêt à déstabiliser les gouvernements pour arriver à ses fins ou si ses intérêts étaient menacés.

Selon des indiscrétions, la société Total est le bras armé français de la guerre en Libye, au MALI et Centrafrique. D’abord en Libye, la guerre a été improvisée et imposée pour un nouveau partage du gâteau.



En effet, la Libye est un géant régional du pétrole. Total était présent sous la Libye de Kaddafi, exploitant 15 % du pétrole, avec de forts soupçons de corruption, réveillés par des enquêtes sollicitées par les autorités libyennes et américaines (non sans arrière-pensée). Dans cette histoire très récente, il est difficile d’avoir des preuves irréfutables. Toutefois, il ne fait guère de doute avec le gouvernement qatari, Total a été parmi les acteurs poussant la France à intervenir militairement en Libye afin de prendre une part plus grande du gâteau pétrolier. On se souvient que le CNT (Conseil national de transition) libyen composé de guerriers islamistes, de politiciens véreux et d’affairistes en rupture de ban, avait promis 35 % de son pétrole à Total.

Une révélation illustrant bien les intérêts de Total dans une guerre qui a fait au bas mot 60 000 morts en 2011, et qui a laissé un pays dans le chaos total à l’heure qu’il est.

Mali et Centrafrique, les intérêts de Total derrière la guerre!

L’implication des grands groupes français – d’abord Areva et Total – dans la guerre au Mali ne fait guère de doute, en dépit des dénégations de certains « experts ».

Le Mali n’est pas encore un pays pétrolier. Mais le bassin de Taoudénni recèle de vastes réserves pétrolières qui ont attiré depuis le milieu des années 2000 une foule de groupes pétroliers internationaux : l’algérien Sonatrach, l’italienne ENI ou encore l’entreprise nationale chinoise.

Ces bassins pétroliers sont situés au nord du pays, Total n’en aurait obtenu qu’une petite partie, pas forcément la plus juteuse. Coïncidence, la rébellion malienne est partie du nord et a légitimé une intervention française qui lui a permis de fait de sécuriser le nord riche en réserves pétrolières.

Les dernières négociations semblent laisser à Total – de la même manière qu’en Centrafrique – la plus grosse partie du gâteau, tandis que le groupe pétrolier français vient d’obtenir les contrats d’exploitation du bassin de Taoudeni, dans la Mauritanie voisine.

En tout cas, c’est un secret de polichinelle que Total fait main basse sur la quasi-totalité des bassins pétroliers du continent africain et est prêt à déstabiliser les gouvernements pour arriver à ses fins ou si ses intérêts étaient menacés . Pour preuve, c’est Total qui avait ramené Sassou N’guessou au pouvoir au détriment de Pascal Lissouba président élu. Les exemples ne manquent pas.

L’isolement et le développement en vase clos sont les seules solutions pour les pays africains de retrouver la paix et l’harmonie. Mais quelles stratégies pour y arriver?

Tientigui
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