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Loi électorale : Le RENEDEP exhibe les innovations
Publié le jeudi 10 aout 2017  |  La lettre du Mali
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Pour contribuer à l’amélioration de la qualité la gouvernance et à la responsabilisation du citoyen malien, le Réseau national pour l’éveil démocratique et patriotique (RENEDEP), en partenariat avec l’Alliance des générations démocratique du Mali (AGDM), a organisé le 3 aout 2017 à la Cité des enfants, une conférence-débat sur le thème : «La loi électorale et ses innovations majeures».

La conférence était animée par le président du Réseau Apem, Dramane Diarra, procureur du tribunal de la Commune IV, en présence de Yacouba Maiga, président du RENEDEP.

Yacouba Maiga, a rappelé que son Réseau a été créé depuis 2008 et il est apolitique. « De sa création à nos jours, nous avons fait beaucoup d’activités sur la citoyenneté et la sensibilisation sur l’éveil de conscience dans les écoles et dans les Communes. Le Réseau comprend deux groupes. Il s’agit jeunes (Sofas patriotes) et femmes (Amazones démocratiques) ».

Pour Dramane Diarra, président du Réseau Apem, les innovations de la nouvelle loi électorale sont nombreuses. Il s’agit de la clarification de la désignation des membres de la Ceni, la caution des candidats à la présidentielle : 25 millions de F CFA, l’interdiction des campagnes dans les lieux de cultes et le quota sur la liste des candidats. « Ces innovations de la loi électorale doivent pouvoir corriger des lacunes qui minent notre processus électoral. Ces dispositions sont les nids de la corruption dans notre système démocratique parce que des gens qui ont été élus sur la base à la corruption ne peuvent pas rendre service au peuple », a-t-il expliqué.

Le conférencier Diarra a rappelé que depuis quelques années, la commission électorale régionale avait disparu du paysage des démembrements de la Ceni, mais fait son retour.

Sur l’interdiction à la campagne dans les lieux de culte, le président du Réseau Apem dira que toute personne qui s’adonnerait à la campagne dans les lieux de culte est passible d’un mois à un an d’emprisonnement et d’une amende de 25 000 F CFA à 250 000 F CFA.
Evoquant le durcissement de sanction à l’usage de gadget, les pagnes, les thés, les ustensiles de cuisine, les dons, les promesses, entre autres. La sanction est portée d’un an à cinq ans et une amende100 000 FCFA à 1 000 000 de FCFA, a-t-il révélé.

Cheick Hassane
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