Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Pr Younouss Hamèye Dicko face à la presse : « La sécurité du Mali ne peut être assurée par Barkhane ou encore par la MINUSMA »
Publié le jeudi 10 aout 2017  |  La lettre du Mali
Dans
© aBamako.com par A.S
Dans le cadre des concertations avec les forces vives de la Nation, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a rencontré hier à Koulouba les responsables des partis de la majorité présidentielle.
Comment


Le président du RDS s’est prononcé sur l’insécurité dans notre pays. Il a proposé un rôle prépondérant pour l’armée malienne dans la défense de notre territoire. C’était dans le cadre des débats sur la révision constitutionnelle, à la faveur d’une conférence de presse organisée par le comité exécutif du Rassemblement pour le développement et la Solidarité (RDS) pour donner son point de vue sur le sujet. Elle était animée par son président, Pr Younouss Hamèye Dicko, le samedi 5 août 2017 à la maison des ainés.

Dans la déclaration liminaire lue par le secrétaire politique du parti Mohamed Ould Saloum, le RDS soutient haut et fort le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement en disant oui à la tenue du référendum dans un bref délai et trouve injuste des polémiques autour du sujet. Il a invité les acteurs politiques à jouer franc jeu, c’est-à-dire à respecter les principes de la démocratie, à faire le combat des urnes et non à inciter à la haine et à la violence.



Pour le RDS, la révision constitutionnelle permettra à coup sûr d’honorer les engagements du Mali vis à vis de son peuple et de la communauté internationale, en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement. Dans cette déclaration, le RDS pense qu’en plus la tenue des engagements de l’État malien, le projet de révision constitutionnelle permet aux maliens: « d’avoir un sénat, qui, au delà d’avoir deux chambres, permettra à des couches défavorisées d’être représentées; d’interdire le nomadisme politique et permet l’apparition de la Cour des Comptes au Mali pour la première fois ».

En réponse aux questions des journalistes essentiellement portées sur l’article 118 de la constitution du 25 février 1992, Pr Younouss Hamèye Dicko a estimé que l’article en question est interprété différemment selon les intérêts de chacun.

Pour lui, le Mali n’est pas occupé par une force étrangère. Il a déclaré que « ceux qui occupent le Nord sont des maliens et que la situation actuelle ne doit pas empêcher le Mali d’aller aux élections ». C’est pourquoi, il a apporté son soutien à l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Comme solution à l’insécurité grandissante, Pr Younouss Hamèye Dicko a insisté sur le rôle prépondérant des FAMA. Car, selon lui, la sécurité du Mali ne peut être assurée par Barkhane ou encore par la MINUSMA.

Pour terminer, le président du RDS dira que la non-tenue du référendum entraînera des troubles extrêmement graves dans le pays et que les groupes armés réoccuperont leur position de 2012 comme l’attaque récente de Ménaka et procéderont à la partition du pays au moment que les politiques se battent à Bamako.

Mamadou Nimaga
Commentaires