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Construction d’un échangeur multiple à la Tour d’Afrique : Une nécessité qui s’impose à tout point de vue
Publié le jeudi 10 aout 2017  |  La lettre du Mali
Célébration
© aBamako.com par A.S
Célébration de la Journée de l`Afrique
Bamako, le 25 mai le premier ministre Modibo Keita a presidee la ceremonie de Célébration de la Journée Afrique
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Bamako, la ville des trois caïmans s’agrandit et se métamorphose jour après jour à un rythme assez élevé. Cette situation résulte d’un accroissement démographique sans précédent qui n’est accompagné par le développement des infrastructures routières afin de relever le défi de la fluidité de la circulation pour le grand bonheur des personnes et des biens.

De nos jours, l’un des endroits stratégiques de la ville de Bamako et qui fait face à des embouteillages permanents, c’est sans nul doute la Tour d’Afrique dénommée Monument de l’unité, en Commune VI du District. Cet imposant monument, devenu un grand carrefour giratoire se trouve être l’une des portes d’entrée de la capitale et des plus empruntées par les voyageurs. Les sociétés de transport humains et de marchandises ne diront pas le contraire. C’est en ces lieux que se croisent la route nationale numéro 7(RN7) et la route nationale numéro 6 (RN6). C’est un lieu où la densité de la circulation est trop forte. Cela en raison du fait que c’est le point de rencontre de plusieurs destinations de notre pays, notamment en venant de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée, via la région de Sikasso. C’est également le principal point de départ pour les régions du nord et du centre du Mali. La Tour d’Afrique est aussi le point de départ de la route qui relie la rive droite à la rive gauche du fleuve Niger. C’est toujours un véritable casse-tête pour les agents de la Compagnie de Circulation Routière du jour chargés de réguler et de réglementer la zone. Durant toute la semaine, le constat est le même : embouteillages, accidents. Cela devient plus embêtant lors des heures de pointe. En file indienne pendant des heures, il faut attendre et attendre. Parmi ces usagers, il y a ceux qui rentrent à Bamako et ceux-là qui sortent pour aller chez eux, en voyage ou pour autres besoins. En ces circonstances pareilles, mêmes les ambulances et les véhicules de secours de la protection civile ont du mal souvent à se tirer d’affaires. D’où la nécessité d’approfondir des réflexions pour la construction d’un échangeur multiple tout en gardant le joyau architectural de la Tour. Tout dépend de la volonté politique des autorités compétentes en la matière. A notre avis, ce n’est pas les moyens qui vont manquer pour traduire cette idée en acte concret pour le bien-être de la population. Impossible n’est pas Malien, protégeons notre environnement, il y va de notre épanouissement.



Jean Goïta

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