La situation sécuritaire dans le Nord du pays va de mal en pis. Malgré le retard enregistré dans le redéploiement effectif des services de l’Etat, les forces internationales, censées protéger les paisibles populations, ne font qu’ériger des barricades pour sécuriser leurs personnels et leurs installations, et laisser la population dans une logique de sauve qui peut.
Les hostilités connaissent un regain d’intensité dans certaines régions au Nord. Au cœur de ce énième embrasement du septentrion malien, les groupes rebelles de la CMA qui tentent de reprendre pied dans ces localités. Aucun recours, y compris l’appui des jihadistes, n’est épargné par cette CMA pour arriver à sa fin. Visiblement dépassé, le régime d’IBK semble impuissant face à ces violations répétées des accords de cessez-le-feu ; les forces internationales assistent au spectacle sans pouvoir agir. Profitant de l’insécurité grandissante en partie due au terrorisme que le grand banditisme ne cesse de se développer dans certaines localités du Nord du pays. Parmi les actes recensés figurent entre autres les braquages à main armée, les enlèvements de personnes et de leurs biens et parfois même des assassinats. Pour faire face à cette situation qui sévit cruellement dans certaines villes comme Gao et Tombouctou, des jeunes patriotes ont commencé à se réorganiser pour défendre leurs quartiers ou leurs villes.
A la tête de ces comités de vigilance, l’on retrouve des éléments issus de certains groupes armés sédentaires. C’est ainsi qu’à Tombouctou, des éléments armés issus des mouvements CMFPR I, II, et III ont pris en main la sécurité de certains quartiers voire certaines villes. Déjà, des rencontres sont prévues avec les autorités politiques, administratives, militaires et coutumières afin de recueillir leur adhésion effective au projet. Pour qu’ensemble ils puissent œuvrer pour ramener la paix, en dénonçant les complices des malfaiteurs, à traquer les auteurs et rétablir la sécurité dans leurs zones respectives. Les jeunes de la cité des 333 saints ont pris l’initiative de prendre conscience sur la nécessité de s’impliquer pour rétablir la sécurité, ces jeunes citoyens n’entendent pas rester les bras croisés face au défi sécuritaire qui s’impose. C’est ainsi qu’a Gao les jeunes ont mis en place des brigades de veille et d’alerte pour sécuriser la ville et ses environs. Ces jeunes organisent des patrouilles nocturnes en vue d’alerter les FAMAS dans la ville sur d’éventuel acte de banditisme ou tout autre comportement suspect.
Espérons que ces brigades de veilles et d’alertes puissent ramener la paix dans les grandes villes des régions du Nord au Mali. Sinon en l’absence des FAMAS dans ces localités, les populations ne compte sur aucune autre force ni la Minusma ni Barkhane. D’ailleurs ces populations soupçonnent fortement une complicité de ces forces avec les bandits armés. Ces forces ont été complaisantes chaque fois qu’il s’agit de la CMA. Cette CMA aurait d’ailleurs des accointances avérés avec les forces étrangères présentent au Mali. Ainsi, ils piétinent le cessez-le-feu, sans que la communauté internationale ne lève le doigt.
Cette duplicité contre le Mali des forces étrangères et de la communauté dite internationale ne fait plus aucun doute selon eux. Une plateforme d’association des jeunes issus de ces zones réclament même le départ pur et simple de ces forces qu’ils qualifient ‘’d’occupation’’ car ne voyant guère la nécessité de la présence de ces forces au Mali. Ces populations s’interrogent même si ces forces ne justifient pas leur présence en planifiant des attaques ça et là. La vérité se révélera un jour.