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Hippodrome I : Confusion autour d’un crime odieux
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Le Zenith Bale
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Pour une prétendue moquerie, Ousmane Koné s’est vu la main coupée par Alou Marega. C’était le vendredi 04 août au moment où les fidèles revenaient de la Mosquée.

LES FAITS



Selon les proches de Alou actuellement déféré à la prison centrale, Alou est propriétaire d’un atelier de couture. Assis devant l’atelier, Ousmane est venu avec son pantalon pour réparation. Les tailleurs lui auraient indiqué de ne pouvoir le réparer en ces temps d’approche de fête. Alors, il donne dos puis revient sur ses pas pour dire à Alou qu’il rit de lui. Alou aurait rétorqué pourquoi je ris de toi ? Tu es venu trouver que nous causions et que les gens riaient. Occupes-toi de tes oignons et tu nous fiches la paix. Ousmane alors se serait saisi d’un vieux banc pour bastonner Alou qui prend la fuite. Ainsi, disent-ils, Ousmane donne dos. Alou, entretemps se serait saisi d’une machette pour poursuivre Ousmane en lui donnant un premier coup à l’épaule. Cherchant un moyen de défense, il lui donna deux coups pour lui couper la main.

Pour l’autre version, celle du père de Ousmane, il indique que son enfant était un peu toc-toc auparavant. Mais actuellement guéri. Pour lui, maçon de son état, son fils se serait rendu à l’atelier pour la réparation de son pantalon. Alors, Alou se serait moqué de lui. Face à sa protestation, Alou lui aurait d’abord tapé l’épaule puis lui coupé la main malgré sa tentative de se défendre avec un vieux banc. Pire, face à cette situation, Alou étant issu d’une famille aisée, un policier cherchait à les soudoyer de retirer leur plainte pour que Alou soit libéré. Ils auraient refusé. Au moment où nous mettions sous presse, Alou était à la maison centrale d’arrêt de Bamako coura et Ousmane se trouvait à l’urgence à l’hôpital Gabriel Touré où sa vie ne serait pas en danger.

Autour donc de cette affaire règne une confusion totale.

En tous les cas, le crime est une action punitive par la loi et Alou ne doit pas y échapper. Mais, c’est le Mali !

B. DABO

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