Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mahmoud Dicko à propos du projet de loi portant révision de la Constitution : « Il n’y a pas de points dans ses articles qui vont à l’encontre des principes musulmans… »
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Le Tjikan
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
Comment


Le mardi 8 août dernier, le forum de la presse a reçu comme invité, Mahmoud Dicko, le président du Haut Conseil Islamique du Mali. Les échanges ont porté entre autres, sur sa mission de bons offices à Kidal, la révision constitutionnelle, la rencontre des leaders musulmans à la grande mosquée de Bamako et le dossier ‘’Ras Bath’’. Par rapport à la révision constitutionnelle, il a battu en brèche, certaines fausses rumeurs entretenues par le camp du ‘’NON’’ relatives à l’homosexualité.

26ème du genre et initié par la Maison de la Presse, l’animation de ce numéro du forum de la presse était assurée par Daba Tounkara de la radio Djèkafo, Mamadou Doumbia de la radio Klédu et Antoine Dembélé de Renouveau Fm.



D’entrée de jeu, l’invité du jour a souligné que cette émission est une très belle initiative et un espace d’échanges sur les questions d’intérêt national.

Mahmoud Dicko a d’abord parlé de la mission de bons offices à Kidal dont il vient de rentrer. Selon lui, cette mission a été initiée par le gouvernement pour aider le pays dans le cadre de la mise œuvre de l’accord pour la paix. D’après lui, elle consistait à préparer le terrain pour le retour de l’administration. Et le résultat obtenu à l’issue de cette mission est globalement positif.

« A l’issue des échanges, nos interlocuteurs nous ont fait savoir que Kidal fait bel et bien partie du Mali », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que les populations de Kidal sont disponibles aujourd’hui pour la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation. Mais aussi, pour le retour de l’administration.

« Aujourd’hui, Kidal est prête pour le retour de l’administration du pays », a insisté Mahmoud Dicko. Selon qui, le problème qui existe dans la région de Kidal de façon particulière est communautaire. Un problème auquel, l’Etat et ses partenaires doivent rapidement trouver une solution pour que la paix soit une réalité, a-t-il expliqué. Il a également fait savoir que la CMA et la plateforme ont eu une oreille attentive à leurs complaintes. A en croire Mahmoud Dicko, lors de cette visite, ils n’ont pas rencontré Iyad Ag Ghali en personne mais ses parents puisqu’il est originaire de Kidal.

Par ailleurs, il a parlé des raisons du silence des leaders religieux par rapport au débat sur la révision constitutionnelle. Avant de préciser qu’il n’y a pas de points dans les articles du projet de révision constitutionnelle qui vont l’encontre des principes musulmans.

C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à ne pas se laisser influencer par les fausses rumeurs. Mieux, il a affirmé que l’Assemblée Nationale leur avait envoyé des questions par rapport à certains articles de la Constitution auxquelles ils ont répondu.

« Le jeu politique n’est pas notre domaine. Vous voulez que les religieux se mettent à l’écart du jeu politique et vous voulez aussi qu’ils soient les premiers acteurs quand il s’agit des problèmes politiques. Donc, on a jugé bon de se mettre à l’écart pour laisser la scène aux états-majors politiques…», a-t-il laissé entendre.

S’agissant des propos menaçant tenus lors de la rencontre des musulmans dans la grande mosquée de Bamako par certains religieux, Mahmoud Dicko a présenté des excuses en leur nom.

Par rapport au cas de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, il a souligné qu’il ne faut pas le diaboliser.

« S’il peut apporter quelque chose de positif, qu’on le laisse apporter cela au Mali. Quand on l’écoute attentivement, on a l’impression qu’il cherche la vérité », a-t-il déclaré. Avant de rappeler que ce dernier l’avait défendu après l’attaque contre l’Hôtel Radisson Blu sans même lui demander son avis. « Il ne faut pas qu’on dénature son action pour créer des problèmes dans le pays », a-t-il ajouté. Avant d’exhorter les Maliens à faire attention à certaines informations sur les réseaux sociaux qui peuvent aussi créer des problèmes dans le pays.

Fily Sissoko

Commentaires