Le président de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim HAIDARA, a présidé lundi, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de structure. L’objectif était de traiter les dix-huit (18) dossiers préparés par l’équipe technique, sous la supervision de certains membres de l’Autorité. C’était en présence des administrateurs et des observateurs.
Après la vérification des mandants, le président de l’Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (APDP), M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim HAIDARA, a salué et remercié les administrateurs, des observateurs de tous les membres de l’équipe techniques pour leur efforts de jours et nuits la cause de l’intérêt supérieur du Pays.
C’est pourquoi, il expliqua que la voie de la pédagogie qu’elle a choisie d’emprunter a révélé toute son efficacité et a permis à l’Autorité de reculer les limites des craintes qu’inspirait à tort, la simple évocation de son nom, au point qu’aujourd’hui, le recours est fréquent, qui est fait de ses prestations, tant par les services publics que par les structures privées.« C’est que le Mali n’entend nullement être en reste et aspire plutôt à marquer de sa présence, le rendez-vous du donner et du recevoir en matière de Protection des données personnelles ». Martela-t-il.
Aux dires du président de l’APDP, M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, c’est dans ce cadre qu’il faut placer, l’importante séance de travail qui a regroupé dans ses locaux le 29 juin dernier, l’APDP et l’Association professionnelle des banques et assurances afin d’assurer une meilleure diffusion des dispositions de la loi de 2013 sur la protection des données personnelles, auprès des banques et établissements financiers du Mali.
Selon lui, la Direction nationale de la police des frontières ; le centre de vidéosurveillance ; le Système d’information policière de l’Afrique de l’Ouest ; le Centre de traitement des passeports ; la Direction de la police des Frontières ; le Système de gestion de flux migratoires à l’Aéroport ; le nouveau terminal de l’aéroport ; le Centre de traitement des données d’état civil et la Direction nationale de l’état civil ont reçu la visite de l’APDP au cours de la période écoulée et d’autres visites sont envisagées avant la fin de l’année. Avant de dire qu’une autre activité non moins significative a été menée. Il s’agit de l’élaboration du Budget-programme pour l’année 2018 avec des projections sur les exercices 2019 et 2020.
A noter que grâce au concours précieux des services du ministère de l’Economie et des Finances, en l’occurrence la Direction Générale du Budget, l’APDP est désormais dotée d’un Budget-programme axé sur les résultats à la mesure de ses ambitions.
Cette deuxième session ordinaire était au titre de l’année 2017, non pas pour sacrifier à un rituel, mais, pour examiner des dossiers brûlants, traiter des questions d’une importance capitale soumises à l’Autorité en raison de ses compétences et passer en revue, les activités menées depuis la première session ordinaire du mois de février dernier.