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La SOMAGEP.SA, et la problématique des coupures d’eau dans le district de Bamako: Le Chargé de la Communication s’explique
Publié le samedi 12 aout 2017  |  La Nouvelle Patrie
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Selon Abdoul Karim Koné, c’est en cette période d’hivernage, paradoxalement que cela paraisse, qu’il y a des coupures d’eau. Cela ajoute- t –il, s’explique par plusieurs facteurs, et les principaux sont : la turbidité élevée de l’eau au niveau des fleuves, du fait de la saison des pluies.
La turbidité d’après Mr Koné, intervient lorsque, les eaux de ruissèlements se déversent dans le fleuve avec beaucoup d’impuretés et de matières en suspensions. Ce qui complique la tâche de traitement de l’eau, donc les techniciens en connaissance de causes, sont obligés de réduire la quantité de l’eau produite pour pouvoir sortir en qualité.
Par exemple, selon lui, la station de Djicoroni-para en temps normal produit à peu près 150 millions de litres d’eau par jour, mais aujourd’hui elle n’arrive qu’à sortir 140 millions de litres.

C’est 10 millions de litres qui sont perdus et cela est dû au fait qu’ils sont obligés de traiter l’eau de façon très difficile en cette période, contrairement à une période normale. En plus, il y a des coupures d’électricité qui font que souvent les usines sont à l’arrêt.

Selon Abdoul Karim Koné, le Chef de Département de la Communication, ce sont les deux (2) raisons qui expliquent présentement les coupures d’eau.

La solution à ses yeux est que, premièrement, les populations évitent un certain nombre de comportements pour sauvegarder le fleuve (comme jeter des ordures dans le fleuve).

Cela a l’avantage de réduire le volume de turbidité qui constitue des freins au traitement de l’eau, seule solution au maintien de la quantité requise. L’autre solution, c’est l’économie de l’eau, éviter le gaspillage de l’eau. Pour lui, le fait que certaines localités ont plus facilement accès à l’eau que d’autres s’explique par l’altitude et les sites d’eau.

Les localités proches des sites d’eau sont les plus favorisées. Son appel à l’endroit de la population concerne la rationalisation de la gestion de l’eau, éviter le gaspillage de l’eau et l’accompagnement de la SOMAGEP, parce qu’elle est là pour ses clients.

Reconnaissant les difficultés, le chef du département de la communication table sur une courte période allant de la fin de l’année 2018 à 2019, période coïncidant à la mise en service effective de Kabala, qui renforcera les capacités de la société jusqu’à 188 millions de litres d’eau par jour.

Adama Coulibaly (Stagiaire)
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