«Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.» – Martin Luther King, Jr
Après sa période de baga-baga (menace tout azimut), le président de la République semble revenir à la raison. Ceci coïncide avec une nouvelle donne des opposants à la révision, ULTIMATUM.
Avant d’en arriver là, le président s’est montré intransigeant. Ignorant ou méprisant ceux d’en face, la plateforme «AN TE A BANNA – NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION.» Pourtant, le président IBK sait qui ils sont et ce dont ils sont capables. Au lieu de vite désamorcer la bombe, le président s’est montré intraitable. Comme s’il n’est plus malien. Finalement, les choses se sont corsées. Jusqu’au lancement d’un ultimatum le 07 Août 2017 par la plateforme. Qui indique : «…Très fortement attachés à la Constitution du 25 février 1992 et plus que jamais engagés dans un esprit républicain à défendre nos droits constitutionnels;
Avons décidé à l’unanimité lors de notre Assemblée générale du 07 Août 2017 d’exiger du Président de la République, SE Ibrahim Boubacar KEITA, le retrait pur et simple de son projet de révision constitutionnelle au plus tard le mardi 15 août 2017 à minuit;
Avons également décidé lors de cette Assemblée générale de signifier au Président de la République qu’à défaut d’une réponse favorable dans ce délai imparti;
LA PLATEFORME AN TÈ A BANNA -TOUCHE PAS MA CONSTITUTION qui assimilerait ce refus à une atteinte grave à la Constitution du Mali, se réserve le droit d’user de tous les moyens que lui offrent la Constitution du 25 février 1992 et les lois de la République afin de faire aboutir ses revendications légitimes.
Bamako le 07 Août 2017.
Assemblée générale de la Plateforme AN TÈ, A BANNA-TOUCHE PAS MA CONSTITUTION».
Mais, pour le Mali, il est impérieux, pour les deux camps, d’éviter le dialogue de sourd. Garant de la Constitution, Chef Suprême des Armées, le président Ibrahim Boubacar Kéïta doit éviter une descente aux enfers au Mali qui souffre. En prenant la décision qui va faire baisser la tension. Retirer tout bonnement ce projet de révision de la Constitution. Ensuite, comme, il a débuté, de continuer les pourparlers et les concertations pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. Choses qu’il a toujours prônées.
Cependant, j’en appelle au bon sens de chacun et de tous de respecter la première Institution du pays, le Président de la République. En évitant les invectives. Aussi que ceux qui croient que le président est leur propriété privée évitent de mettre l’huile sur le feu. Puisqu’ils ne font que créer plus de problèmes au président au lieu d’en résoudre.