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La CMA face à la presse : Bilal Ag Cherif dans le jeu trouble de la France
Publié le mardi 15 aout 2017  |  Le Tjikan
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© Autre presse par DR
Bilal Ag Chérif, le secrétaire général du MNLA
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« La Cma n’empêche pas le gouverneur et les FAMAS d’aller à Kidal. On a accueilli les ministres et les Généraux à Kidal. La CMA n’est plus d’accord que la question de Kidal soit un chantage pour le processus de mise en œuvre de l’accord. S’il y a des parties qui ne veulent pas la mise en œuvre de l’accord, qu’elles le disent concrètement et qu’elles assument leurs responsabilités», a déclaré Bilal Ag Cherif, le week-end dernier à la faveur d’une rencontre avec des médias triés sur le volet. On peut dire que le secrétaire général du MNLA et ses complices djihadistes de HCUA, proche du sanguinaire Iyad Ag Ghali et du MAA (branche séparatiste) de Ber dans la région de Tombouctou a enfin retrouvé de la voix grâce à la baraka, mais surtout à la petite poussette déterminante reçue dans l’ombre des forces occupantes (Barkhane et MINUSMA). Qui leur ont permis de vaincre les combattants de la Plateforme le 26 juillet dernier à Takalout. Comme pour dire que le ridicule ne tue plus dans cette affaire. Sauf que les enfants gâtés de la République et de surcroit les protégés de l’Elysée oublient que les Maliens savent aussi lire entre les lignes. Car, ils sont nombreux les Maliens qui pensent que le moment choisi pour tenir cette conférence ne saurait être un simple hasard des calendriers. Plusieurs évènements se bousculent en ce moment dont le principal sujet de préoccupation de leurs protecteurs français est le sit-in annoncé de la plateforme « waati sera » devant l’Ambassade de France le 18 août prochain. Cet évènement semble mobiliser le maximum de Maliens qui ont gros sur le cœur contre la France. Qui souffle à la fois le chaud et le froid dans cette crise.

Il intervient également au lendemain de la mascarade qu’elle a organisée avec le conseiller juridique de la MINUSMA. Il s’agit de la prétendue remise d’enfants soldats à la force onusienne. Une manière de soigner son image de mouvement armé fréquentable au détriment de ses adversaires de la Plateforme qu’ils présentent à la face du monde, comme des irresponsables profitant de la naïveté des enfants et la cupidité de leurs parents pour les enrôler comme soldats. Toutefois, Bilal Ag Cherif peut feindre d’ignorer cela, mais pas les rescapés des évènements du 17 et du 21 mai 2014 à Kidal. D’abord, la date du 17 mai où la délégation de l’ex Premier ministre, Moussa Mara, en visite dans la capitale des Ifoghas, a été attaquée par des combattants du MNLA alors qu’elle s’entretenait avec le personnel de commandement à l’intérieur du gouvernorat.



Un des rescapés des assassinats crapuleux des administrateurs qui ont suivi l’attaque, a pu reconnaître la voix d’un petit-fils du défunt vieil amenokal de Kidal, le patriarche Intallah. Selon notre source, le jeune homme dépassait à peine 16 ans en son temps. Mieux, si l’on enlevait les enfants des rangs du MNLA, il restera combien de combattants ? A moins qu’il renforce sa troupe par des mercenaires. Si tel est le cas, ces renforts ne peuvent être que des djihadistes algériens et autres. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer à la population totale des touaregs au Mali qui sont déjà fortement minoritaires. En dissociant les communautés hostiles à la démarché des Ifoghas, il restera combien capable de vaincre les Imrads et alliés et de surcroit l’armée malienne ? C’est dire que non seulement, le MNLA et alliés utilisent les enfants soldats, mais ils sont ensuite appuyés par les occupants du jour du Mali. A ce propos, nous rediffusons in extenso, un article de nos confrères du journal « Le Reporter ». L’article en question est signé d’un certain SinalyKéïta. Il a été posté le 1er juin 2016, (2ans 6jours de la bataille du 21 mai 2014).

Cette sortie de la CMA est donc plus que suspecte. Elle cacherait mal la volonté de la France de prêcher du faux juste pour faire endormir les Maliens qui sont décidés à se faire entendre le 18 août prochain, à travers un nouveau sit-in devant l’Ambassade de France à Bamako.

MAD



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