Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

La Mortalité infantile : la baisse de la mortalité infantile ne doit pas se faire sur un plan purement médical
Publié le mardi 15 aout 2017  |  La Nouvelle Patrie
Comment


« L’amélioration du niveau de vie, de la nutrition et de la baisse de la fécondité pour réduire le niveau de la mortalité infantile »
La mortalité infantile est une statistique calculée en faisant le rapport entre le nombre d’enfant morts avant l’âge d’un an sur le nombre total d’enfants nés vivants. Cette statistique est exprimée pour 1000 naissances. Elle sert essentiellement à juger de la qualité des soins obstétriques et pédiatriques d’un pays. Selon les statistiques de l’Index Mundi, le taux de mortalité infantile au Mali est de 104,34 décès/1000 naissances normales.
Cet indicateur donne le nombre de décès de nourrissons de moins d’un an dans une année donnée pour 1000 naissances vivantes dans la même année. En effet, les causes de la mortalité infantile sont nombreuses, la mort à la naissance (infections, prématurité, etc.) 37% ; infections respiratoires aiguës 20% ; déshydratation due à la diarrhée 16% ; paludisme 8% ; rougeole 4% ; sida 3% ; le traumatisme 3% et autres causes 10%. A quelques exceptions près, la mortalité infantile est beaucoup plus importante dans les pays en développement que dans les pays développés.
Cela explique par les conditions sanitaires lors de la grossesse et de l’accouchement, mais aussi par le manque de soins aux nouveau-nés. Ainsi des techniques comme la vaccination, l’administration d’antibiotiques lors d’infections et la réhydratation lors des diarrhées évitent à nombre d’enfants de décéder. Outre l’amélioration des soins, il a été montré que plus le taux d’éducation des filles est élevé, plus le taux de mortalité infantile est bas.
Mais les données historiques montrent un autre aspect très important pour faire baisser le niveau de mortalité infantile : l’amélioration du niveau de vie (comme la salubrité des logements) et de la nutrition, mais également la baisse de la fécondité. Ainsi, la lutte contre la baisse de la mortalité infantile ne doit pas se faire sur un plan purement médical, mais également sociétal et économique.
Abdallah Bachir Haidara (Stagiaire)
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment