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Un accroissement considérable de l’incidence du cancer de la prostate : le drame de l’homme
Publié le mardi 15 aout 2017  |  La Nouvelle Patrie
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La prostate est un organe génital masculin situé à un carrefour stratégique entre la voie urinaire et la voie génitale. Elle peut être le siège de trois affections principales : le cancer de la prostate, l’adénome de la prostate, et l’infection de la prostate ou prostatite.
En effet, la prostate présente uniquement chez l’homme, fait partie du système reproducteur masculin. Située en avant du rectum, juste sous la vessie, elle a classiquement la taille et la forme d’une châtaigne, mesurant environ 3 à 4 cm de long et 3 à 5 cm de large. Chez l’homme jeune, la prostate fait environ 20g. Les vésicules séminales sont des glandes accessoires qui sont appendues à la prostate. La prostate et les vésicules séminales produisent le liquide séminal. Les canaux déférents qui proviennent des testicules qui amènent dans la prostate les spermatozoïdes qui sont mélangés au liquide séminal pour former le sperme qui passe dans l’urètre au moment de l’éjaculation.
La prostate entoure la partie initiale de l’urètre, le canal par ou l’urine d’évacue de la vessie et qui se termine au bout de la verge. Elle n’a donc aucun rôle urinaire mais elle entraine des symptômes urinaires, car elle entoure donc l’urètre et peut le comprimer quand elle augmente de volume. Elle comprend quatre(4) zones : antérieure, périphérique, centrale et transitionnelle. C’est dans la zone périphérique, facilement palpable au toucher rectal, que se développent le plus souvent les cancers de la prostate.
La zone de transition, qui entoure l’urètre, est l’endroit où se développe habituellement l’hyperplasie bénigne de la prostate (adénome), l’affection bénigne qui survient progressivement chez l’homme à partir d’un certain âge. Le cancer de la prostate est très fréquent. En fait, c’est le plus fréquent chez l’homme en dehors des cancers cutanés. Un accroissement considérable de l’incidence du cancer de la prostate a été constaté aux cours des dernières années. Le risque pour un homme d’avoir un cancer de la prostate au cours de la vie est de 17%, le risque d’en mourir est de seulement 3% et le cours de la maladie est souvent assez lent.
Cette différence entre une prévalence élevée d’une part et une faible mortalité d’autre part explique en grande partie la controverse sur la légitimité d’une détection précoce agressive de la prostate, et sur le choix du traitement. La plupart de ces cancers se développent chez les hommes âgés et évoluent très lentement. Cependant, certains cancers de la prostate peuvent se développer rapidement et s’étendre à d’autres organes, causant des symptômes et entrainant parfois le décès. Le traitement peut améliorer la survie et prévenir ou soulager les symptômes liés à la maladie.
Abdallah Bachir Haidara (Stagiaire)
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