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Cadre stratégique pour l’eau agricole au Sahel : Pour une maîtrise de l’eau agricole dans six pays du sahel
Publié le mardi 15 aout 2017  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de services au ministère de l`Elevage et de la Pêche
Bamako, le 13 avril 2017. Le ministre sortant de l`Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé a procédé à la remise des clés de son département à son successeur Mme Ly Taher Drave à l`occasion d`une cérémonie de passation de services riche en émotions. (photo Dr Nango Dembélé)
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La Salle de conférence du Ministère de l’Agriculture a abrité le 14 juillet 2017, la cérémonie de signature du cadre stratégique pour l’eau agricole au sahel entre le Ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé, et le secrétaire exécutif du CILSS (le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel), Dr Djimé Adoum, en présence du représentant de la Banque Mondiale et des PTF, Michel Rogy et les membres du cabinet et du Cilss. Le ministre, Dr Nango Demblé a paraphé le préambule du document ‘cadre stratégique pour l’eau agricole au sahel.
Cette signature intervient, dit le ministre Dembélé, après la conclusion du processus lancé suivant le forum de haut niveau sur l’irrigation au sahel tenu à Dakar en octobre 2013. Un forum qui s’est conclu par une déclaration ambitieuse portée par les six Etats du Cilss et les partenaires constituants la Task Force pour l’initiative irrigation au Sahel, afin d’atteindre l’objectif de l’initiative de Dakar. En sommes, l’objectif de l’initiative, déclare Dr Nango, est de porter les superficies avec maîtrise de l’eau agricole à un million d’hectares dans six pays du sahel, tout en assurant la viabilité, la performance et la durabilité environnementale des systèmes irrigués existants et futurs ainsi que le développement agricole connexe. Car il est sorti des questionnements, dit le ministre de l’agriculture que l’irrigation est la croisée des chemins entre agriculture, infrastructure, ressources naturelles, sciences économiques et sociales. Elle n’est donc pas une panacée qui peut résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette magique.
C’est pour cette raison, la tâche qui incombe au Cilss, dit Dr Nango, au pays du Sahel et aux partenaires au développement est d’identifier ces solutions innovantes, de sélectionner celles qui présentent le meilleur potentiel pour répondre aux besoins des producteurs, et de les mettre en œuvre à grande échelle au moyen d’instruments d’appuis appropriés. Il s’agit aussi pour eux, indique le ministre Dembélé, d’améliorer l’environnement dans lequel se pratique l’agriculture irriguée, en vue de favoriser l’investissement privé en complément des investissements publics.
«Je voudrais encourager le CILSS à poursuivre avec diligence la mise en œuvre de la feuille de route pour l’opérationnalisation de la coalition mondiale sur l’eau au sahel et le démarrage du programme initiative pour l’irrigation au Sahel ». Le ministre a lancé un appel aux partenaires à se mobiliser et à nous accompagner pour la croissance et la résilience de la région sahélienne en améliorant la compétitivité de l’agriculture irrigué et un augmentant sa valeur ajoutée dans le développement agricole des pays concernés, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. Michel Rogy, représentant résident par intérim de la Banque Mondiale, a rassuré le ministre que les équipes de la Banque Mondiale se tiennent à leur disposition pour avancer sur toutes solutions et évaluer les opportunités qu’elles offrent à leur secteur. «On reste à l’écoute des six Etats représentés ici pour discuter de leur stratégie et de leurs priorités et voir dans quelle mesure, et avec quels instruments, nous pouvons les aider à financer leurs programmes», déclare-t-il.
Hadama B. Fofana
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