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Ténenkou : «DEENTAL MASSINA» s’investit pour la gestion des ressources pastorales
Publié le mardi 15 aout 2017  |  L’Essor
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Les autorités locales de Ténenkou invitent les communautés au bon vivre ensemble, au respect strict des engagements pris pour l’élaboration du schéma pastoral qui est un outil précieux de reconnaissance et de sécurisation du foncier pastoral dans le delta intérieur du Niger. Un plan d’investissement est retenu pour la mise des schémas pastoraux.
Pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de planification et d’aménagement du territoire et vu que la Région de Mopti enregistre le plus grand nombre de conflits sociaux liés à la gestion des ressources naturelles, l’inter-collectivité «Deental Massina» du Cercle de Ténenkou, a organisé du 20 au 29 juillet, un atelier communal sur l’élaboration du schéma pastoral dans l’ensemble des dix communes. Cet atelier est organisé avec l’appui financier de la coopération suisse à travers le Programme de soutien aux économies locales du delta intérieur du Niger (PSEL-DELTA) exécuté par le consortium Helvetas suisse Inter coopération/AFAR.
Ces ateliers qui ont regroupé les acteurs communaux de l’élevage avec la facilitation d’une équipe de PSEL-DELTA, visent à les accompagner pour l’identification, le diagnostic et la matérialisation des ressources pastorales de leurs différentes localités et leurs voies d’accès sur un support, gage de la sécurisation du déplacement des animaux dans la zone.
Au cours de ces ateliers, les participants ont identifié et matérialisé les ressources pastorales de leurs communes respectives et leurs voies d’accès sur un support. A Diafarabé qui compte 10 villages, les ressources pastorales identifiées et matérialisées sont les suivantes 5 pistes de transhumance, 14 gîtes d’étape, 7 puits pastoraux, des pâturages exondés dans la zone de Séné Bamana. Les besoins en ressources pastorales sont évalués à 4 bourgoutières, 9 puits pastoraux et le sur creusement de 8 mares.
A Ouro Ardo, 29 villages sont équipés de 8 pistes de transhumance, 44 gîtes, 13 mares, au moins une bourgoutière par village. Les besoins sont évalués entre 18 et 20 puits pastoraux, 6 bourgoutières, mares d’abreuvement 15. Au Diaka, sur les 17 villages, il y a 3 axes de piste, 25 gîtes, 10 mares, 1 forage auxquels s’ajoutent 2 bandes de pâturages exondés au nord et à l’ouest. Besoins en puits pastoraux 16, mares à sur creuser 5, bourgoutières 3.
A Sougoulbé, sur les 17 villages, 7 pistes de transhumance, 9 mares, 31 gîtes, 14 périmètres pastoraux, un pâturage exondé au nord ont été identifiés. Les besoins sont de 6 puits pastoraux, 9 mares à sur creuser. Au Kareri, sur les 52 villages, 6 pistes de transhumance, 15 mares, 21 gîtes, 2 puits pastoraux, 3 forages, des pâturages exondés dans la zone du Meema ont été identifiés. Les besoins en puits pastoraux 3, forages 2, mares à sur creuser 17.
A Diondiori, sur les 37 villages, 12 pistes de transhumance, 64 gîtes, tous les villages ont au moins 2 bourgoutières, 1 puits pastoral. Les besoins en puits pastoraux sont de 5, 3 mares à sur creuser et 16 bourgoutières. A Toguéré Coumbé, sur les 33 villages 4 pistes de transhumance, 63 gîtes, 4 bourgoutières, 20 mares, des pâturages exondés dans la partie nord de la commune. Les besoins en puits pastoraux sont de 6, 8 mares et 14 bourgoutières.
Au Tokoro Kotia, sur les 13 villages, l’on a identifié 4 pistes, 26 gîtes, 22 mares, 8 bourgoutières et un pâturage aérien. Les besoins en puits pastoraux sont de 4, 3 bourgoutières et 14 mares à sur creuser. A Ouro Guiré, sur les 15 villages on a dénombré 8 pistes de transhumance, 43 mares, 13 gîtes, 4 puits pastoraux et 13 terres salées. Les besoins sont de15 bourgoutières, 5 puits pastoraux et 4 forages.
La mise en œuvre du schéma pastoral est assortie un plan d’investissement des actions retenues par l’ensemble des communes. La régénération/ensemencement des mares en bourgou, les forages, le fonçage des puits pastoraux, le sur creusement des mares pour l’abreuvement des animaux, la matérialisation des pistes de transhumance ont été les activités identifiées. Après analyses et amendements, le document qui comprend l’ensemble des ressources pastorales du cercle et ses voies d’accès fut validé. A la fin des travaux du CLOCSAD, le préfet du cercle Makan Doumbia, le 2ème vice-président du conseil de cercle Mamadou Niamasoumou, le conseiller à l’élevage du PSEL-DELTA, Yély Cissé, ont invité les populations au bon vivre ensemble, au respect strict des engagements pris pour l’élaboration de ce schéma qui est un outil précieux de reconnaissance et de sécurisation du foncier pastoral dans le delta intérieur du Niger.

Moussa DEMBÉLÉ
AMAP-Ténenkou
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