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L’Indépendant N° 3229 du 5/4/2013

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Conseil de sécurité : La CEDEAO plaide pour une force de stabilisation de l’ONU dotée d’une force parallèle
Publié le vendredi 5 avril 2013  |  L’Indépendant


© Autre presse par DR
Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l`ONU


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Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a présenté mercredi aux membres du Conseil de sécurité les deux options envisagées par le Secrétaire général en vue de la transformation de la MISMA en opération de stabilisation et de maintien de la paix de l’ONU. Les représentants de la CEDEAO ont opté pour une opération de stabilisation des Nations Unies dotée d’un mandat robuste avec la présence d’une force parallèle. La première option, a indiqué M. Jeffrey Feltman, envisage une présence politique intégrée et multidimensionnelle des Nations Unies aux côtés d’une force militaire sous conduite africaine. Celle-ci permettrait à l’ONU de poursuivre ses activités de politique et de développement dont les domaines stratégiques seraient le soutien au dialogue national, au processus électoral et à la promotion des droits de l’homme. La seconde option serait une mission de stabilisation intégréeet multidimensionnelle des Nations Unies créée en vertu du Chapitre VII, en complément d’une force parallèle.

En plus de son mandat politique, cette mission serait chargée de stabiliser et de sécuriser la situation, en axant ses efforts sur la protection des civils et les conditions de la fourniture de l’aide humanitaire. Elle obéirait à des règles d’engagement fermes et serait autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires pour contrer les menaces susceptibles d’entraver l’exécution de son mandat. À ce titre, elle pourrait notamment mener des opérations seule ou en coopération avec les Forces de défense et de sécurité maliennes.

Le Secrétaire général adjoint a en effet prévenu que " la situation au Mali demeure changeante et des éléments extrémistes et terroristes continuent de représenter une menace importante à la sécurité des civils et du personnel de l’ONU ". En proposant ses deux options, le Secrétaire général insiste sur la nécessité fondamentale " d’établir une distinction claire entre les tâches de maintien de la paix qui seraient confiées à la mission de stabilisation des Nations Unies envisagées et les activités d’imposition de la paix et de contre-terrorisme d’une force parallèle ", a précisé M. Jeffrey Feltman. Le représentant du Mali, M. Omar Daou, a d’emblée indiqué que le choix de son pays se penchait vers la seconde option, à savoir la mission de stabilisation intégrée, eh complément d’une force parallèle. Aujourd’hui encore, a-t-il déploré, «l’objectif de libération totale du territoire national n’est pas encore atteint et la paix n’est toujours pas instaurée ".

La seconde option permettrait d’atteindre les objectifs de restauration de la souveraineté de l’État malien. La seconde option a également été privilégiée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui était représentée au Conseil de sécurité par le représentant de la Côte d’Ivoire. Une opération de stabilisation des Nations Unies dotée d’un mandat robuste avec la présence parallèle serait la formule la mieux adaptée, a dit le représentant ivoirien, pour créer les conditions propices à la mise en œuvre rapide de la Feuille de route de la transition, notamment la tenue des élections présidentielle et législatives prévues, selon son homologue malien, le 31 juillet au plustàrd.

Africatime

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