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L’armée et le cas Kidal : un échec politique ?
Publié le mercredi 16 aout 2017  |  La Sentinelle
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012
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Selon l’élu de Kolondièba, «c’est un mal et que la décadence ne remonte pas du mouvement démocratique, mais du régime Moussa Traoré elle s’est plutôt aggravé sous le mouvement démocratique. Les formations ne se faisaient pas normalement. L’ADEMA PASJ au pouvoir devrait réussir à extirper les germes du corps. Mais elle a laissé la gangrène s’installer qui a évolué et c’est ce qui a donné cette armée que nous avons».

Lors d’une conférence de presse le 1er Août dernier, l’honorable Mariko avait laissé entendre que l’Etat entretient une milice au nord et au centre. «Des milices qui compromettent dangereusement la sécurité des maliens. Le parti SADI rend responsable le Gouvernement et le Président de la République des violences en cours entre la CMA et le GATIA. Cette politique d’instrumentalisation des communautés les unes contre les autres a été étendue au centre du Mali : Bambaras contre peulhs ; dogons contre peulhs etc. Nous estimons qu’un Etat fort est d’abord un Etat crédible. La Gouvernance d’IBK a totalement fait perdre à notre pays toute sa crédibilité, disons tout le reste de sa crédibilité».

De l’avis de l’honorable Mariko, «en dénonçant cette pratique de milices, certains m’ont traité de pro-CMA. Je ne peux pas soutenir la CMA encore moins une autre milice. Quand le Capitaine Abdoulaye Maïga est sorti de l’armée pour créer le mouvement Gandakoye sous le régime d’Alpha Oumar Konaré, moi je l’ai dénoncé. Pour moi, le travail doit être fait pour reconstruire une armée. Les milliards que l’on investit dans les milices peuvent être investis dans une armée et dans un système de défense, de police ou de gendarmerie performante. C’est de cela qu’il s’agit. L’Etat assume ses responsabilités face à un mouvement de rébellion. Un mouvement qu’il faut mater ou avec lequel il faut dialoguer. En ce moment, le choix politique devient clair. La situation actuelle du Mali a besoin d’une clairvoyance politique. La politique peut régler la question et on n’a pas besoin d’armes en ce moment. C’est évidemment l’échec de la politique d’IBK».

«C’est avec la 3ème République qu’on n’a vu un accroissement de généraux dont certains ne peuvent même pas lire une carte, des lieutenants qui ne peuvent pas dresser un plan de guerre… Le résultat a été que 300 miliciens venus de la Lybie ont fait chuter l’Etat malien… Quand un processus de dégénérescence commence, tout est une question de période de test… Je me porte en faux contre ceux qui pensent que Moussa Traoré a régénéré l’armée malienne».
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