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Révision constitutionnelle : IBK ne démord pas
Publié le mercredi 16 aout 2017  |  Delta Presse
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Depuis près d’un mois, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a entamé une série de consultations autour de la révision constitutionnelle. Après les institutions de la République, les partis politiques dont l’opposition, les notaires et avocats, l’exercice se poursuit avec les acteurs de la société civile, une manière d’écouter et d’impliquer tout le monde.

Contrairement à toute attente, lors d’un entretien sur l’ORTM le Mardi 08 Août 2017, IBK a réaffirmé son attachement au projet de révision constitutionnelle, tout en dénonçant l’attitude des manifestants contre l’ambassade de France.



Depuis son report à une date ultérieure, bon nombre de citoyens estimait que c’était un prétexte pour le Mandé Massa de se débarrasser de ce projet comme ses prédécesseurs l’ont fait. Mais, loin s’en faut. IBK reste droit dans ses bottes. Il réaffirme sa volonté de conduire le processus à terme.

Le président IBK dit avoir eu comme «mandat du peuple d’exploiter tout chemin qui peut conduire à la paix. Notre démarche n’est pas de quelque malice que ce soit, simplement dans le cours de l’action gouvernementale. Chacun sait que la question de la révision constitutionnelle est récurrente. C’est la 3ème tentative, les 2 autres fois, il y avait le souci essentiel de conformation avec la convergence institutionnelle souhaité par l’UEMOA par la création d’une cour des comptes. La quelle création ne saura se faire que par voie référendaire. Nous avons fait le constat qu’au sortir de l’accord pour la paix, il y a des entendus au plan institutionnel».

Pour IBK, «malgré les décisions de la cour Constitutionnelle (avis et arrêt) certains de nos concitoyens veulent remettre en cause cette décision ou en tout cas la refusent et estiment que le débat doit être clos. Qu’il s’agit d’abandonner ici et maintenant ce projet de révision constitutionnelle pour différentes raisons. Il reste simplement que dans un Etat de droit, le droit doit être l’unique référence comme on le dit : «la loi est dure, mais c’est la loi». Cela s’applique à tout le monde quel que soit la qualité de celui dont il s’agit. Mais nul ne peut aujourd’hui dire qu’il s’oppose à ce que le peuple malien exerce son droit à dire son opinion, son avis dans son droit de vote. Or, dire aujourd’hui qu’il n’aura pas de révision constitutionnelle, que cela ne pourrait se faire que sur des violences que l’on appelle séditieux quelque part, n’est pas Républicain et est anti national, il faut le dire, en tout cas contraire au droit. Et je dis aussi que le devoir de l’Etat est de faire en sorte de garantir tous les droits des citoyens de la République y compris, celui de vote. Nul ne peut s’opposer à l’exercice de ce droit sans violer la loi. J’en appelle chacun à la raison, à savoir raison garder, faire en sorte que notre vivre ensemble, notre devoir aujourd’hui d’être ensemble au chevet du Mali qui en a tant besoin, se confirme dans le seul but de faire en sorte que le pays gagne la paix. Ce qui est fait dans le cadre de cette révision constitutionnelle participe de cette recherche de paix. Si nous n’y allions pas, nous pouvons donner argument à beaucoup d’autres, pas seulement certainement à nos frères, de penser que nous sommes en train de revoir notre engagement pour la paix. Et cela n’est pas très heureux».

Selon toute évidence c’est donc désormais un compte à rebours avec cette volonté du président de poursuivre son projet. En face, la plateforme An tè A bana qui reste ferme sur sa position à savoir, «le retrait pur et simple». Reste maintenant à l’Assemblée nationale de faire sa relecture avant que ledit projet soit soumis au vote.

Que Dieu assiste le Mali !

Coulibaly
Encadré

À PROPOS DU SIT-IN DEVANT L’AMBASSADE DE FRANCE

«La France est un pays ami qui doit être traité comme tel»

Selon le président IBK, «dans la chaleur des passions, j’entends également des bruits qui sont assez inquiétants qui tendent à mettre en cause des pays amis, alliés notamment cela qui fut à nos côtés quand le pays était en danger, quand sa survie était en cause. Qu’aujourd’hui, qu’on en vienne à manifester bruyamment contre ce pays ami dans des termes inamicaux, n’est pas conforme à la tradition malienne d’accueil, d’hospitalité et surtout de gratitude. Ce n’est pas conforme à nos valeurs de civilisation. Je voudrais mettre en garde contre cela : nous ne tolérons pas ce genre de comportements».

Aussi, poursuit-il, «il faut savoir quels sont les intérêts stratégique du Mali ici, aujourd’hui et demain dans un temps où se pays ami est fortement engagé à nos côtés dans la mise en place des forces du G5 Sahel dans les conditions non partagées par tout le monde. Qu’on ne vienne pas récompenser ce pays par de tels comportements inamicaux. La France est un pays ami qui doit être traité comme tel. Et nous y veillerons !»

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