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Projet de révision constitutionnelle : La plateforme An tè Abana menace le président de la République !
Publié le mercredi 16 aout 2017  |  L’enquêteur
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© aBamako.com par A S
Assemblée des partisans du Non
Bamako,le 27 juillet 2017 les partisans du Non ont tenu un rassemblement de soutien au blogueur Madou
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« Nous demandons le retrait pur et simple du projet d’ici mardi le 15 août 2017, faute de quoi nous utiliserons tous les moyens légaux pour nous faire entendre. » Cette déclaration va-t-en-guerre dans le ton, est de la plateforme « AN TE ABANA, Touche pas à ma constitution », qui a donné une conférence de presse à la Pyramide du Souvenir de Bamako, le 10 aout 2017. Conférence qu’a animée son 1er vice-président, l’honorable Amadou Thiam, en présence de Tieblé Dramé président du PARENA, du constitutionnaliste Pr Bréhima Fomba, de l’artiste Master Soumy, de chroniqueur Ras Bath entre autres.

Dans une lettre ouverte adressée au président IBK et dont le contenu a été lu par sa porte-parole de la plateforme, Mme Diakité Kadidiatou Fofana, la plateforme demande le retrait pur et simple du projet car pour elle viole l’article 118 de la constitution du 25 février 1992 et les conditions ne sont pas réunies pour garantir la participation de l’ensemble des citoyens. C’est pourquoi elle demande de retrait du projet d’ici au mardi 15 août 2017, faute de quoi elle utilisera tous les moyens légaux pour se faire entendre attendre.



Le vice-président de la plateforme, l’honorable Amadou Thiam, pense que l’heure est venue pour la plateforme de lancer un ultimatum de dernière chance au président de la République ; objectif de l’Assemblée Générale qui a précédé la conférence de presse. Amadou Thiam estime en effet que malgré les marches historiques de la plateforme et l’appel des bonnes volontés le président de la République reste toujours campé sur sa position et continue de menacer la plateforme qu’il traite d’antinationaliste en lieu et place d’un discours d’apaisement et de rassemblement.

Amadou Thiam reconnaît que la révision est bien prévue par l’accord mais elle doit suivre l’opérationnalisation du mécanisme opérationnel pour la coordination (MOC) et l’installation des autorités intérimaires jusque-là, bloquées. Il pense d’ailleurs que la tenue du référendum va au contraire priver beaucoup de citoyens de leurs droits de vote, à cause de l’insécurité.

Pour le constitutionnaliste Pr Bréhima Fomba, l’article 121 de la constitution du 25 février 1992 autorise la plateforme, en cas de refus du président de la République, dans le respect des règles démocratiques, d’utiliser les moyens légaux notamment la désobéissance civile pour se faire entendre car le pouvoir appartient au peuple et à lui seul. C’est pourquoi il a invité le président IBK à faire comme ATT et Alpha Oumar Konaré en renonçant au projet.

Mamadou Nimaga
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