Les rwandais étaient aux urnes ce vendredi 04 aout dernier pour designer le successeur au président sortant, Paul Kagamé, lui-même, candidat à sa succession. Selon les résultats du scrutin c’est l’unique candidat qui rafle le score du scrutin sans partage avec environ plus de 98%. Car pour les Rwandais en majorité quasi-absolue c’est le candidat capable de répondre aux attentes du peuple. Parmi trois candidats en lice dont le président sortant, Paul Kagamé a été réélu à sa propre succession. Cette élection du président sortant Kagamé a été accueillie comme une récompense du mérite d’avoir travaillé à développer son pays cité comme exemple en Afrique.
Elu à un suffrage universel de 98%, le président Kagamé n’a presque battu campagne devant ses adversaires politiques dont son travail à développer le pays plaide pour lui. En pleine campagne, les électeurs en majorité n’ont caché pour mettre en scène cette mobilisation sonnée en sa faveur. Son succès dans les élections présidentielles était déjà lisible et même prédit selon l’atmosphère qui régnait dans le pays.
Le président Kagamé, après le génocide rwandais, a mis en place une volonté politique à développer son pays et les solutions capables d’asseoir et maintenir l’intégrité territoriale et de l’unité nationale. A son arrivée au pouvoir en 1994, il a pris le développement de son pays d’une main de fer. Malgré la pression des puissances étrangères sur son pays, le président Kagamé a su déjouer des pièges que les ennemis l’avaient tendu. Il est parvenu à imposer le sens du vivre ensemble. La diversité ethnique étant une réalité ne connaissait aucun signe de l’indifférence dans le traitement des couches sociales. La politique du président Kagamé a pu enterrer les esprits de haine au profit d’une réconciliation nationale sans faille. La chaine du pouvoir sous Kagamé avait fait table rase avec des mauvaises idéologies tel que le népotisme, le favoritisme, et le sectarisme afin de sauvegarder les intérêts communs.
Les citoyens ont vu et témoigné les progrès enregistrés par le pays sous Paul Kagamé sur les bases du civisme bien cultivé et un système éducatif enviable. En effet, le président rwandais passe sous les yeux de ses détracteurs comme un génie. Toute chose fait de lui un président modèle du continent. M Kagamé a longtemps été perçu comme un instruit par de bon nombre leaders politiques de son continent. Il a gagné son pari en négociant avec les ex-rebelles aux influences dotées par les occidentaux de l’idéal que matériel. Entre Kagamé et les occidentaux c’est la méfiance au sens double. Mais la méfiance cède place au magnétisme. Paul Kagamé, avec une vision anti-néocoloniste et impérialiste, aspire beaucoup à l’instauration d’une liberté et une indépendance au sens large. En vue de consolider les acquis cette volonté politique continue par le renouvellement de confiance de son peuple un troisième mandat comparativement à ses homologues africains qui se font réélire dans le bain de sang sur fond de discorde.
Mais au contraire les adversaires l’ont félicité pour la tenue d’une élection libre et transparente. Donc Paul Kagamé s’illustre comme modèle sur le continent en s’imposant par ses œuvres. C’est bien le contraire chez d’autres traversant le feu au degré de l’extrême pour s’éterniser ne sont pas rares sur le continent. Paul Kagamé de sa politique classée parmi les plus actives opérationnelles pour l’émergence du continent vient de s’inscrire dans les annales des panafricanistes comme Kwamé Nkrumah du Ghana, Thomas Sankara du Burkina Faso, de Modibo Kéita du Mali, de Sékou Toué de la Guinée pour ne citer que ceux ci. En tout cas, cette réélection du président Rwandais doit inspirer tous les leaders africains dans la gestion des pouvoirs en Afrique.