Le pardon est une chose simple, mais peu demandée. Avec humilité, sincérité, nous demandons pardon à toutes et à tous. Nous demandons pardons à tous nos lecteurs et lectrices pour des désagréments réels ou supposés que nous avions pu leur causer dans notre travail quotidien. Nous sollicitons leur bienveillance. Idem à l’endroit de nos collaborateurs actuels, lointains ou anciens. Nous demandons pardon aux parents, frères et amis ou connaissances ainsi qu’à tous nos voisins.
Ce pardon, nous le devons à Dieu, le miséricordieux, le tout puissant, l’unique, qui vient de nous appeler pour accomplir le pèlerinage 2017. Qu’il en soit encore et toujours loué !
Dès ce vendredi 18 août, en début d’après-midi, nous emprunterons le vol Kenya Airways pour Djeddah via Nairobi, sur invitation de Sa Majesté le Roi de l’Arabie Saoudite, à travers son ambassade à Bamako. C’est donc le moment pour nous, de remercier franchement le serviteur des deux Saintes mosquées. Nos remerciements s’adressent également au très généreux ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite à Bamako. Sans oublier le ministère de la Culture et de l’Information saoudien.
Le pèlerinage, cinquième pilier de l’Islam, est un devoir pour chaque musulman ayant les moyens financiers et la santé physique nécessaires, afin d’entreprendre le voyage jusqu’à la Mecque. Il doit s’accomplir au moins une fois dans la vie. Nous remercions donc, encore une fois de plus et toujours, le bon Dieu de nous avoir permis de nous préparer, afin d’accomplir cette mission, ô combien exaltante !
Comme le veut notre tradition musulmane, c’est un moment de communion avec Dieu, un moment de demander pardon à lui pour toutes les fautes commises hier, comme aujourd’hui, un moment de prosternation, de repentance, de remise en cause, un moment pour multiplier les demandes à l’endroit de Dieu pour soi-même, ses proches vivants ou défunts, son pays et l’ensemble de la communauté musulmane. C’est bien le moment aussi de demander le bonheur ici-bas et à l’au-delà et demander à Dieu de nous préserver de l’enfer.
La main sur le cœur, nous ne manquerons pas à ce devoir, en cette période difficile de notre pays où la paix sociale, l’unité nationale, la réconciliation des cœurs et des esprits, des enfants d’un même et unique pays, sont nécessaires. Dieu sait ce qu’il y a dans le cœur de tout le monde.
Pour notre part, nous pardonnons à tout le monde, encore que nous n’en voulions à personne, parce que dans notre cœur, il n’y a ni méchanceté, ni haine, ni rancune. Dieu le sait mieux que quiconque. Puisse-t-il, alors, agréer nos prières ! Amine !