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Accès au leadership pour les femmes : L’ISPRIC explique les facteurs clés aux étudiants, associations de jeunes, partis politiques, etc.
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Le 22 Septembre
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Dans son ambition d’être la meilleure école pour l’émergence des nations, l'Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et Communication (ISPRIC), vient de lancer un vaste programme «d’éducation politique» pour soutenir l’implication de la jeunesse dans les instances de décisions. Dans ce cadre, le 15 Août 2017, ses locaux (sur la colline du savoir), ont abrité la conférence sur le thème : «l’accès au leadership : les facteurs clés de succès pour les femmes du Mali». Elle était animée par Dr Anta Sanè (professeur de sciences politiques et relations internationales aux Etats Unis et en Afrique, et Directrice de Téranga Stratégies).
Traoré Oumou Touré, Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, était, pour la circonstance, la modératrice. Etudiants, associations de jeunes et leader de partis politiques et personnalités de marques ont assisté à la conférence. Pour la conférencière, il s’agissait d’avoir entre participants un cadre de partage, d’échanges pour identifier les problèmes et proposer des pistes de solutions pouvant améliorer le nombre de femmes maliennes dans les instances de décisions. Le rôle de la femme dans la société, l’aspect accès, atouts, obstacles, facteurs clés du succès, ont été entre autres développés par la conférencière.
Selon elle, la femme malienne est handicapée à travers son rôle dans la société, afin de jouer un rôle important dans les instances des décisions. «Son rôle dans la société se définit à travers 3 «M»: le Mari, la Maison, la Maternité. La femme est appelé à avoir un mari, s’occuper de la maison et concevoir des enfants. Mais bien que marqué par le poids de la coutume, l’on remarque que la femme s’en sort progressivement avec sa présence sur la scène politique, au niveau de la société civile», déclare la conférencière. Sur le plan accès à des postes des décisions, dit-elle, elle s’est réjouit des postes occupées par les femmes à travers les mandats électif et nominatif même si cela reste minime.
S’agissant des handicaps qui ne permettent pas à une femme d’avoir des postes de responsabilités, Dr Anta Sanè a rappelé le faible positionnement des femmes par rapport aux listes électorales, le manque de financement, les raisons liées à la tradition. D’autres raisons, ajoute-telle, sont liées à la religion, la méconnaissance par les femmes de ce qui touche les droits élémentaires des citoyens, l’analphabétisme, l’illettrisme.
Concernant les atouts, explique Dr Anta Sanè, les mécanismes mises en place pour impulser la représentativité des femmes, la loi sur le quota de 30 % sont des espoirs pour les femmes en 2018 pour avoir toute leur place dans les instances des décisions. «Autre atout, les placés élevées des femmes au niveau des partis politiques, etc.», dite-elle. Pour appuyer les femmes à assurer leur rôle de leader, dit-elle, il leur faut la capacité à convaincre, à guider, à influencer d’autres à faire un but commun.
Le leader, dit-elle, doit avoir de l’audace, le courage, faire preuve de beaucoup de créativité, de vision, d’initiative, être intègre et visionnaire. La modératrice, Traoré Oumou Touré a indiqué que la division sociale du travail a fait que l’homme cultive, la femme prépare chez nous et dans d’autres pays ; elle a fait que qu’on a attribué des rôles à la femme qui font que si elle le fait pas, on dira qu’elle n’est pas femme. Il faut aller à la sensibilisation pour faire face aux pesanteurs socio culturelles afin de trouver des solutions. Les discussions fuirent houleuses entre les participants. Ce qui fut salué par tous (ISPRIC, conférencière, modératrice et participants).
Hadama B. Fofana
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