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Contre l’ingérence Française au Mali : Le Mouvement sans voix du Mali s’indigne
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Le Point
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En prélude à leur meeting prévu le 12 aout 2017 à la Pyramide du souvenir, les membres du Mouvement sans voix du Mali (MSV-Mali) ont animé le 9 aout 2017 une conférence de presse pour dénoncer l’ingérence française dans les affaires intérieures du Mali et la manipulation de certaines organisations sous-régionales dont le Mali est membre. La conférence était animée par Fassery Traoré, président du MSV-Mali. Il était accompagné de Sory I. Sidibé, chargé de communication, et Alassane Dicko.

Pour le conférencier, Fassery Traoré, cette conférence vise à mettre en garde les autorités maliennes et françaises contre la pose de tout acte compromettant l’avenir du Mali et à bannir le néo-colonialisme français au Mali.



Le président du MSV-Mali, Fassery Traoré, a rappelé que le Mali, Etat souverain, à l’instar des autres pays francophones continue toujours de ployer sous joug do néo-colonialisme français après plus de 57 ans d’indépendance. « Nous sommes dans un monde d’interdépendance au sein duquel les Etats coopèrent et ont des relations différentes, il faut reconnaitre que l’expérience démocratique en Afrique francophone et au Mali en particulier n’a pas été à la hauteur des attentes », a-t-il regretté.

A l’en croire, l’Etat issu du mouvement démocratique a rompu le contrat social par la mise en œuvre de politiques néolibérales qui ont fait des milliers de victimes. La France ayant pris conscience des conséquences de certaines mesures impopulaires non profitables aux peuples africains, a changé de stratégie de coopération pour préserver certains de ses intérêts avec la manière impérialiste.

Le Mouvement sans voix du Mali, constatant avec regret que ces faits sont de nature néocolonialiste car ne répondant pas généralement aux aspirations populaires. Le MSV-Mali n’a pas approuvé le fait que les parlementaires de la Cedeao aient voté une résolution limitant les naissances à 3 le nombre d’enfants par femme de l’espace communautaire d’ici à 2030. Le MSV-Mali trouve déplorable la signature des APE par l’Uemoa et dont les seules victimes sont les migrants africains, qui ne demandent rien que le développement de leurs pays d’origine.

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