A la date butoir de l'ultimatum de la Plateforme "An Tè A Banna - Touche Pas A Ma Constitution", la tension était au comble. Heureusement, ils ont joué le rôle qui est le leur. Il s'agit des familles fondatrices et des religieux en suppliant le Président de la République et la Plateforme à éviter au pays une descente aux enfers. Malgré tout, IBK est attendu pour une adresse à la Nation afin de désamorcer définitivement la bombe.
Aux crises multidimensionnelles dont notre pays fait face s'est rajoutée celle de la révision de la Constitution. Mettant encore le pays dans la tourmente.
A la date butoir de l'ultimatum de la Plateforme "An Tè A Banna - Touche Pas A Ma Constitution", la tension était au comble. Heureusement, ils ont joué le rôle qui est le leur. Il s'agit des familles fondatrices et des religieux en suppliant le Président de la République et la Plateforme à éviter au pays une descente aux enfers. Malgré tout, IBK est attendu pour une adresse à la Nation afin de désamorcer définitivement la bombe.
Le Mali est aujourd'hui à la croisée des chemins. Pour cela, il est plus commode que tous ses fils regardent dans la même direction. A cet effet, le dialogue et la concertation doivent être les maîtres mots de tout acte concernant la vie de la nation.
Alors, en décidant d'être dans la démocratie, il y a bien sûr des principes sacrosaints à adopter. Car, il s'agit du pouvoir par le peuple et pour le peuple. Ainsi, il y a une majorité, une opposition et une société civile. Ayant accepté de donner vie à l'opposition politique, le président de la République se doit de respecter certains principes avec elle et avec la société civile. Afin d'éviter des désagréments au peuple.
Aussi, il est recommandé à ces entités de respecter les lois de la République, de se conformer aux principes du pouvoir réglementé. Mais, ce à quoi nous assistons aujourd'hui ressemble à une véritable chienlit. Non, le Mali n'en a pas besoin. Car, notre patrie fait face à d'énormes problèmes qu'aucun seul individu, qu'aucun seul parti politique entre autres ne saurait résoudre. Aux uns et aux autres donc de réfléchir pour le Mali qui ne saurait être que ce que nous en ferions.
Aujourd'hui, il ne sert plus à rien de se chamailler autour de ce projet dont la révision est nécessaire. Mais, elle doit se faire dans les règles de l'art, à une période plus stable. Sinon, chacun a conscience qu'aujourd'hui le territoire n'existe que de nom. L'Etat est désagrégé. Pourtant le référendum exige la participation de tous, c'est une consultation populaire à dire "OUI" ou "NON" à une proposition. Ceci étant, le président de la République est dans son droit de proposer la révision de la Constitution.
Cependant, il est clair que la période sied moins, le pays est désagrégé, le contenu du projet présenté est inquiétant pour l'avenir. Ayant accepté d'y surseoir pour continuer les concertations, le président IBK doit définitivement se tirer d'affaires en retirant tout bonnement ce projet. Loin d'être une faiblesse, il s'agit plutôt de préserver l'essentiel, le MALI. Dont il est beaucoup rattaché et qu'il veut mettre dans une nouvelle dynamique.
Car, ce n'est point sa faute, c'est celle du ministre Kassoum Tapo. Alors, c'est à IBK d'en tirer les conséquences, les leçons pour la suite des événements. Alors, Monsieur le président, prenez votre courage et adressez-vous à votre peuple pour l'honneur du Mali et le bonheur des Maliens qui vous ont élu avec un score de plus de 77%. Ils veulent la stabilité, le développement, l'entraide, l'union et l'unité.
A bon entendeur salut!
Boubacar DABO