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Art et Culture

Festival de Faguibine : Le ministre Maouloud Ben Katra au cœur d’un délit d’initié
Publié le vendredi 18 aout 2017  |  La Lettre du Peuple
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Le festival de Faguibine, tenu le week-end dernier avait dans son programme une importante activité. Il s’agissait de la formation de 160 femmes du cercle. Ces femmes devaient être formées en savonnerie, coiffure, coupe et couture, la transformation et la conservation des produits locaux. Cette formation devrait se faire une semaine avant le festival. Curieusement, cette formation n’a jamais eu lieu. Les femmes n’ont pas été équipées non plus.


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Donc, où a-t-on investi l’argent décaissé pour cela ? Dans le folklore ? Alors qu’on sait que c’est le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle qui aurait transmis le dossier de demande d’appui aux trois structures rattachées à son département, avec la mention disposition à prendre. Si le FAFPA s’est dit à court de liquidité, l’APEJ et une autre structure ont mis la main à la poche pour faire plaisir au ministre. Pourquoi le ministre a ordonné ces décaissements sachant que bien le projet n’allait pas être exécuté ? Au même moment, il nous revient que le ministre a sa belle famille à Goundam. Alors question : a-t-il fait plaisir à sa belle famille ? A tout point de vue, il y a un délit d’initié, voire même un détournement qui ne dit pas son nom.
Alors que les dossiers des jeunes pour lesquels l’argent de l’APEJ est destiné sont classés dans les tiroirs, sans lendemain, le ministre fait ordonner des dépenses inutiles, qui n’ont aucun impact sur l’emploi des jeunes. Joint au téléphone par nos soins, le ministre s’est agacé : « allez-y demander aux organisateurs ». Mais Monsieur le ministre, il semble que la formation n’a eu lieu ? « C’est vous qui le dîtes. Moi J’étais à Goundam, j’ai échangé avec les jeunes et les femmes », a-t-il répondu. C’est dommage ces échanges remplacent la formation et l’équipement des femmes.
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Polémique autour de la révision constitutionnelle : La décrispation !
Les deux camps opposés autour de la révision semblent décider à calmer le jeu, du moins jusqu’à samedi. Date avant lequel le Président de la République doit s’adresser à la nation pour décider du retrait pur et simple de la loi de révision constitutionnelle. En attendant cette date fatidique, les deux camps ont décidé de mettre en veilleuse l’organisation de toutes manifestations.
En effet, au sortir d’une rencontre avec les leaders religieux, l’aile dure de la contestation, « Antè Abana », Touche pas à ma Constitution, a décidé de surseoir à l’organisation de sa marche, prévue hier mercredi, après son ultimatum. De son côté, la Convention des partis politiques de la majorité, devant la presse le mardi dernier, son président, Dr Bocary Tréta a fait savoir que son regroupement est favorable à « geler toutes ses actions » au nom de la quête d’apaisement et de la cohésion sociale. C’est donc la décrispation en attendant la décision du Président de la République, lequel aurait promis de retirer le projet de révision constitutionnel.
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Dr Bocary Tréta CMP devant la presse : «La CMP adhère à toute initiative allant dans le sens de la paix »
Le président de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle était face à la presse le mardi dernier à son siège. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le président de la CMP a beaucoup sur la volonté et la dédicace de son organisation pour la paix sociale. Ainsi, il a affirmé que la CMP adhère à toute initiative allant dans le sens de la paix.
C’était à la suite d’une rencontre la CMP a eue avec les familles et les leaders religieux sur le processus de révision constitutionnel. En effet, le président de la CMP a fait savoir à la presse que ces autorités coutumières et religieuses ont décidé d’envisager un espace de dialogue entre l’opposition et la majorité présidentielle par rapport à la polémique sur le processus de révision constitutionnelle.
Tout en saluant cette démarche, il a annoncé que son regroupement a donné son accord pour cette initiative. Selon Tréta, les familles fondatrices de Bamako et les leaders religieux se sont sentis interpellés face à la tension qui prévaut concernant la révision constitutionnelle. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, ils ont décidé de dialoguer avec les deux camps du oui et non. Toutefois, à en croire Bocaryr Tréta, « il n’y a pas d’alternative à la révision constitutionnelle. Les débats peuvent porter sur les améliorations à apporter au texte ».
Rassemblées par Youssouf Bamey
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