Après Kangaba au mois de mai passé, l’Initiative d’Information, de Communication et de Plaidoyer sur la Protection Sociale au Mali (ICP-Mali) a organisé du 15 au 17 août dernier, un atelier de formation sur ‘’la communication pour le développement’’au Musée national. La cérémonie d’ouverture était présidée par Ibrahima Lancéni Coulibaly, chef de cabinet du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population représentant son ministre. C’était en présence d’Ousmane Daou, président de l’ICP-Mali etdu représentant de l’Union Nationale des Jeunes Editeurs de la Presse.
Organisé par l’Initiative d’Information, de Communication et de Plaidoyer sur la Protection Sociale (ICP-Mali) avec l’appui du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Population à travers le Centre d’Etudes, de Renforcement des Capacité et de Plaidoyer (CERCAP), cet atelier a pour objectifs entre autres : d’outiller les participants sur les concepts et les exigences basiques de la communication au service du développement, d’expliquer les règles essentielles à des analyses pertinentes pout être une meilleure force de proposition constructive et de critique objective et contribuer par les acquis de cette session, à faire du journalisme et de la communication, un métier plus crédible et au service de la consolidation de la démocratie et développement en général.
Selon Ousmane Daou, depuis 2014, date de sa création, l’ICP-Mali, fidèle à ses idéaux de faire émerger des journalistes-communicateurs davantage engagés de manière responsable dans le développement global du Mali, a organisé avec différents partenaires plusieurs activités de formation au bénéfice des acteurs des medias et de la société civile. Lesquelles ont porté entre autres sur l’Assurance Maladie Obligatoire, l’Assurance Maladie Universelle en voie d’être instituée au Mali à l’horizon 2018, la planification stratégique du plaidoyer/ lobbying, les instruments juridiques nationaux et internationaux sur la protection sociale et la problématique de l’extension de la protection sociale par les mutuelles de santé au Mali.
Pour lui, l’ICP-Mali est une association de droit malien qui regroupe essentiellement des acteurs des médias de toutes les sensibilités en vue de réussir une participation plus responsable et utile au processus de développement économique et social au Mali. Et d’après lui, la formation est la meilleure manière pour les conduire à l’atteinte de leur objectif stratégique. Enfin, il a émis le souhait qu’au terme de cette formation, les participants soient largement édifiés sur les contours de la communication pour le développement afin de pouvoir prendre part plus utilement au processus y afférent.
Quant au Chef de cabinet du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Ibrahima Lancéni Coulibaly, il dira que la communication est essentielle au développement humain. Pour lui, les processus de communication occupent une place essentielle dans les pratiques générales d’émancipation. Et la fonction propre de la communication pour le développement dans les processus d’émancipation est ce qui la distingue d’autres formes de communication. Selon lui, les médias représentent une force majeure dans les politiques, projets et programmes de développement économique, social et culturel. Car ils peuvent changer la situation et encourager une réponse du public ainsi que des pouvoirs publics à des préoccupations majeures. C’est pourquoi, il dira qu’il est nécessaire voire vital, que toute organisation ait une bonne politique de communication si elle veut réaliser des changements et avoir de réels effets sur son environnement.
Fily Sissoko