Aujourd’hui je vous amène dans les coulisses de la justice… Cette justice qui n’existe qu’en mot dans ce pays. Et si par hasard, je dis bien si, elle existe, il faut la chercher en d’autres lieux qui ne soient pas les tribunaux. Là-bas la raison du plus puissant est toujours la bonne…
Nous sommes tous des insensés tant qu’on croit que la justice existe. Si elle existe, pour la trouver, il faut sonder dans les gosiers, les tripes jusqu’aux fions et bas-fonds de ces justiciers (d’ici), car ils la cachent, si bien, qu’on ne la retrouvera jamais : même au microscope et caméra infrarouge.
La perfidie des juges et tout ce qui se rapporte à ce métier de la balance sociale, qui penche toujours du côté du pécule, n’est plus à démontrer et non plus étonnante. Elle s’incarne dans leurs multiples facettes : justiciers déviants, procès à la fanfaronnade, tout concourt à la justice du ventre et du sexe. Ils sont pacsés avec le magot de la plus mauvaise odeur, ensuite, au verdict ils nous racontent des ragots qu’on doit gober sans sourciller.
Tous les ingrédients sont réunis au prétoire pour camoufler la vérité du pauvre, désemparer le démuni au profit du bon payeur. C’est ça la justice de nos jours ici. Les bénéfices du travail du misérable sont trafiqués malhonnêtement pour gaver les justiciers et leurs auxiliaires. L’Indigent n’a plus que ses yeux pour pleurer et sa voix pour implorer Dieu, s’il existe même, car la providence divine est très lente à se manifester en faveur du pauvre.
La vie du nécessiteux n’est plus qu’un torrent de larmes dans lequel se baignent victorieusement, mais imbécilement aussi, des juges sybarites, jouisseurs, éternels indécents. Le désargenté est suspendu au gibet du justicier comme le gigot d’un boucher à son crochet.
Le gouvernement est aidé dans son incompétence tragique par des juges véreux. Ces juges de nos tribunaux sont avariés, frelatés, en totale putréfaction. Très nauséabonds sont-ils.
Le tribunal, des fondations aux sommets de cette haute maison « sacrée », tout est en décrépitude. Leurs armes de dissuasion massive, à ces juges, sont les procès tous azimuts.
Ils ne se privent pas de bien manier ces armes contre les pauvres citoyens aux bénéfices des puissants dont ils sont les larrons complices, très maléfiques, dans la ruine du pays. Ils réclament, mordus vivendi, la liberté totale de juger selon leurs sales consciences, mais ils sont autonomes de tout à part le pognon pourri.
Leur devise : Fric, fric, fric et toujours le fric qu’ils mettent dans leurs frocs. Ils sont les grands bébés, barbus, moustachus ou imberbes de la république, si bien gâtés qu’ils exigent que le contribuable les entretient de tout jusqu’au torche cul.
Leur credo à nos justiciers c’est toujours les sous qu’ils prennent partout jusque sous les tables du parquet. Le maximum de sous avant la retraite. Mais beaucoup ne profiteront pas de ce sale argent car ils verront le trépas bien avant.
L’Indépendance de la justice n’est qu’un slogan creux, réclamée à hue et à dia par des pseudo justiciers qui piétinent à tout moment leur serment vis-à-vis de la République qui n’est pour eux qu’une rue publique.
A bas cette justice, A bas les justiciers véreux, rapaces et crapules ! Credo « In Unum fric » brigand, voleurs et détrousseurs des pauvres et de la République.
« Ne pas empêcher un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même » et nos juges sont toujours complices des crimes les plus crapuleux.
Je préconise :
Tous les juges potentat menteurs s à la potence.
Tous les juges dégoulinants du bakchich au gibet.
Tous les juges malhonnête sous les marteaux de l’anticorruption jusqu’à ce qu’ils pondent, comme des poules, les sommes perçues sous les tables.
Tous les juges puants, pieds et poings liés, chicotés ou cravachés.
Ain va la nouvelle république nettoyée des juges magouilleurs margouillats, ennemis d’un Etat en voie de développement, très dangereux, rampant sur toutes les surfaces où il y a quelque chose à happer, râper ou lécher sans jamais lâcher la moindre miette de leurs prises.
Il faut « désajuster » cette justice canaille dont les tenanciers l’ont modelé à leurs propres besoins et leurs propres images malpropres. Des juges totalement pervertis et entièrement affolés pour l’argent qu’ils viennent à mettre à l’envers leurs toges rouge-sale, sale de la puanteur des billets escroqués (Al haram) qu’elles contiennent.
(Contribution au démantèlement d’une justice crapule)
Aboubacar Idrissa BATHILY, Dr en sociologie Paris dix Nanterre