Les campus de l’université de Bamako sont fréquentés par les ressortissants de toutes les régions du Mali. Les uns reçoivent des soutiens matériels et même moraux de la part de leurs proches ou des affinités. Pour les autres, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes dans la subvention des besoins quotidiens. Cet état fait n’est pas sans conséquence. Cela anime l’esprit d’aller vite à l’extrême de certaines jeunes filles pour satisfaire à leurs besoins. En plus le retard de payement des bourses pousse les jeunes étudiantes à s’adonner à la prostitution, avec d’autres de façon moderne.
En effet, c’est le plus souvent l’obstacle qui se dresse devant certaines filles étudiantes de continuer les études universitaires. La frange majorité de ces filles pratique la prostitution en clandestinité. Mais nombreuses, sont d’entre elles qui font carrière dans le plus vieux métier du monde après les heures de préoccupation. Il suffit seulement qu’elles descendent des horaires exigées par la faculté pour aller dans leurs affaires de business de sexe. Et selon bien des sources, c’est bien la cause de l’échec de certaines demoiselles dans la continuité de leurs études. En tout cas, ces conditions pour celle ci qui a requis l’anonymat, étudiante hébergée au campus, affaiblissent le taux de fréquentation des étudiantes au risque d’abandonner les études au profit de la prostitution.
Pourquoi sont – elles tentées par cette vie ?
Elles répondent que leur revenu d’étudiant ne leur permet pas de satisfaire leurs besoins. Nous sommes obligées de nous prostituer pour surmonter les obstacles, déclarent – elles. En tout état de cause, le phénomène ne prête pas de donner bonne image à mœurs. L’Etat à travers les pouvoirs publics demeure le véritable responsable à diligenter la politique de décentralisation des infrastructures universitaires de proximité. Cela permettra d’amoindrir les souffrances rencontrées par les jeunes filles et ceux n’ayant pas les moyens de subvenir aux besoins pendant leurs études universitaires. « Ne serait ce que doter les points stratégiques du pays en édifice à vocation universitaire complexe », de l’avis cette jeune fille ressortissante de la région de Mopti sous couvert de l’anonymat qui n’a pas le moyen de subvenir à ses besoins.
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