Les rumeurs circulent dans la ville de Bamako comme à l’intérieur du pays que les responsables syndicalistes signataires de l’accord du mois d’octobre 2016, qui avaient obtenu du gouvernement malien la satisfaction par rapport aux différents points de leur revendication, notamment le statut particulier aurait été attribué désormais aux enseignants de l’enseignement fondamental et secondaire et cela étant désormais conçu d’avoir les poids sur la grille salariale et indiciaire. Son application sème beaucoup de confusion au sein de la classe enseignante. Pour les uns, le salaire connaîtra automatiquement une augmentation avec l’application par voix de promulgation du président, mais dans certains milieux c’est bien le contraire selon la note technique relative aux travaux de la commission tripartite.
Aujourd’hui l’unanimité est faite sur la polémique qui sépare les syndicats de l’éducation à leurs bases. Les raisons sont plus complexes qu’un océan de misère. Les militants reprochent individuellement aux responsables syndicaux d’avoir trahi leurs bases et ce que certains n’hésitent de qualifier d’une haute trahison tout juste à la veille des examens de fin d’année. Pour eux, l’Etat malien s’est rabattu sur les syndicats en leur faisant taire pour sauver l’année académique 2016-2017. En tout cas plus de méfiance que de confiance constitue le quotidien au sein des syndicats de la place dans l’espace scolaire. Les syndicalistes malgré les arguments qu’ils avancent. Ils ne sont nullement vierges comme sainte Marie dans cette affaire, selon un militant. Et cela arrive lorsqu’il ya manque notoire de communication pour éclairer l’opinion publique.
« Nombreux sont des militants qui ignorent les notions de statistique des grilles salariales ou d’indices », a-t-il martelé un enseignant. Ce dernier, selon lui affirme qu’il serait salutaire pour les syndicalistes de mener une campagne d’information et de sensibilisation afin de mettre au même niveau de compréhension des militants à travers le pays. Mais la grande muette des syndicats autour d’un sujet aussi sensible que la notion de salaire s’explique quelque part sur une accusation à tort des responsables syndicaux.
Contactés, les responsables des syndicats signataires du 15 Octobre 2016 démentent la rentrée en possession de 5 millions, chacun. Pour eux, ces rumeurs sont sans fondement et n’ont d’autres vertus que de compromettre les acquis des syndicats afin de les anéantir. Ces responsables qui ont requis l’anonymat se disent de n’avoir rien sur leur conscience comme pour dire qu’ils ne se reprochent rien quoi que cela soit. Ils se voient blanc comme neige dans cette affaire qu’ils savent que les œuvres syndicales sont des actes de sacerdoce. Aux dires de ces syndicalistes, il sera adopté un statut et une grille indiciaire annexée pour le personnel de l’éducation préscolaire et spéciale et des enseignants du fondamental et du secondaire conformément aux accords arrêtés lors des travaux de conciliation entre gouvernement et les syndicats. A leurs points de vue, les effets des nouvelles grilles se sentiront sur les plafonds.
Les syndicalistes de dire qu’avec leur dynamique de lutte sans merci pour la simple et pure satisfaction des militants ont même sollicité auprès de qui de droit une application de la présente décision par ordonnance ministérielle. Une chose serait admissible auprès du président IBK selon les syndicalistes. A leurs dires les salariés de l’enseignement fondamental et secondaire sentiront ces prestations sur leur salaire plus tard la fin du septembre 2017.
La rédaction.