La Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution », auréolée de sa victoire dans la lutte contre le projet de révision constitutionnelle, veut demeurer un rempart pour le Mali. Pour cela, elle veut rester « vigilante et mobilisée afin que l’intérêt supérieur de la Nation, l'unité nationale et l'intégrité territoriale du pays redeviennent les seules priorités du Gouvernement de la République dans le respect scrupuleux de la Constitution, des Institutions républicaines, de l’honneur et de la dignité des citoyennes et des citoyens ».
Lors de son assemblée générale, le lundi 21 août 2017 à la Pyramide du Souvenir de Bamako, la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution » a, en effet, décidé du maintien de la Plateforme pour une veille citoyenne et démocratique. Dans ce sens, un comité de veille a été mis en place, il est chargé de la rédaction d’un manifeste qui déterminera la nouvelle orientation de la Plateforme. « Notre peuple, en toutes ses composantes, est désormais DEBOUT et responsable de son destin », selon la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution ».
Après quatre grandes manifestations (marche du 17 juin dernier, meeting le 1er juillet dernier, marche du 15 juillet dernier, meeting du 3 août dernier) pour exiger le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle, la Plateforme « An tè, A bana : Touche pas à ma constitution ! » qui regroupe des associations de la société civile, des organisations syndicales et des partis politiques, a enfin obtenu gain de cause. Le vendredi 18 aout 2017, dans une adresse à la nation, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, a décidé de surseoir à l’organisation d’un referendum sur la révision constitutionnelle. Selon lui, « pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop ». Le samedi 19 aout 2017, la Plateforme « An tè, A bana : Touche pas à ma constitution ! » a tenu un meeting à Bamako pour célébrer sa « victoire », mais aussi pour saluer le président de la République d’avoir privilégié l’intérêt du pays.
Après cette lutte, la Plateforme « An tè, A bana : Touche pas à ma constitution ! » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Désormais, elle veut jouer le premier rôle dans la défense des intérêts du Mali. Lors de son assemblée générale, le lundi 21 août 2017 à la Pyramide du Souvenir de Bamako, la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution » a décidé du maintien de la Plateforme pour une veille citoyenne et démocratique. Un comité de veille, chargé de la rédaction d’un manifeste qui déterminera la nouvelle orientation de la Plateforme, a été ainsi mis en place.
Après cette assemblée générale, la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution » a adopté un communiqué dans lequel elle indique : « la Plateforme AN TÈ, A BANNA-TOUCHE PAS MA CONSTITUTION restera plus que jamais vigilante et mobilisée afin que l’intérêt supérieur de la Nation, l'unité nationale et l'intégrité territoriale du pays redeviennent les seules priorités du Gouvernement de la République dans le respect scrupuleux de la Constitution, des Institutions républicaines, de l’honneur et de la dignité des citoyennes et des citoyens ». « Notre peuple, en toutes ses composantes, est désormais DEBOUT et responsable de son destin », selon la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution ».
La décision du président de la République de surseoir à son projet de révision constitutionnelle, de l’avis de la Plateforme, vient « couronner près de dix semaines de luttes engagées par l'extraordinaire mouvement démocratique le 8 juin 2017 et qui a vu des centaines de milliers de Maliennes et de Maliens de l'intérieur et de l'extérieur se mobiliser pour défendre la constitution de 1992. ». « La décision du président de la République n'est pas seulement la victoire des membres de la Plateforme AN TÈ, A BANNA-TOUCHE PAS MA CONSTITUTION.
Elle est aussi la victoire de la raison, de la sagesse, la victoire du peuple malien tout entier », soutient, dans son communiqué, la Plateforme. Elle ajoutera que notre pays et son peuple n'ont pas besoin de division, mais de rassemblement pour affronter les défis majeurs de l’heure : libération complète du territoire, présence de l'État sur l'ensemble du territoire national, sécurité, stabilité et développement durable. Elle a salué les familles fondatrices de Bamako et les leaders religieux qui se sont impliqués positivement pour apaiser une situation qui devenait inquiétante.