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John Magufuli (Tanzanie)-Boni Yayi (Benin): Deux dirigeants exemplaires !
Publié le jeudi 24 aout 2017  |  L’aube
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Le président Tanzanien, John Magufuli et l’ancien président Béninois, Thomas Boni Yayi, sont deux dirigeants qui ont fait preuve d’une exemplarité à toutes les épreuves. Comment?

Tanzanie : Le bon et honnête Chef d’Etat



Malgré les vibrants appels des ministres et supporters de son camp politique à se représenter, le président Tanzanien John MAGUFULI a refusé et a juré de respecter la constitution de son pays qui fixe la limite de deux mandats de 5 ans. Élu avec 58% des voix en 2015, âgé aujourd’hui de 57 ans, il n’a pas voulu modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir.

Docteur en chimie, il quitte son palais présidentiel, se transforme en éboueur pour nettoyer les rues et les poubelles de la capitale. Le jour même de son investiture, il a réduit les frais prévus pour la cérémonie de 92.000 euros à 6460 euros. Il voyage dans les vols commerciaux et fait le tour de certaines villes en voiture. Il marche, souvent déguisé, dans les ruelles des quartiers pour toucher certaines réalités. Il a annulé les festivités de commémorations de l’indépendance pour privilégier une campagne de nettoyage d’espaces publics en déclarant : «il est honteux de célébrer l’indépendance quand notre peuple meurt encore de choléra».

Lors des réunions publiques, il n’autorise que l’achat du thé, eau et jus de fruits dans les bâtiments publics et non dans les hôtels, pour limiter les dépenses publiques. Intègre, il a pris des mesures efficaces contre la corruption en licenciant 10.000 faux fonctionnaires, en récoltant plus de 400 millions d’euros de taxes impayées, en seulement deux mois. Il a renvoyé son ministre de l’Intérieur pour état d’ivresse en plein parlement.

Très populaire et surnommé par son peuple ” BULLDOZER”, il aurait été élu président à vie s’il le souhaitait, mais il préfère céder sa place… comme quoi la gouvernance sobre et vertueuse n’est pas un simple et vain slogan délivré un Jour de prestation solennelle de Serment ! Des Gorr, il en existe et en existera toujours dans le berceau de l’humanité : l’Afrique !!!

Yachim MAIGA

(Le Reporter)

Bénin : Yayi n’a jamais perçu de salaire…

Boni Yayi percevait-il ou pas un salaire en qualité de président de la république du Bénin, poste qu’il a occupé pendant ces dix dernières années ? Cette polémique est désormais du passé. Ce dimanche 27 mars 2016, dévoilant le patrimoine du président de la république, le Secrétaire général du gouvernement, Allassani Tigri, a en effet levé un coin de voile sur les émoluments du président Boni Yayi.

Selon le point fait par le Sgg Tigri, pendant la décennie qu’il a occupé la plus haute fonction au Bénin, le président Boni Yayi « n’a pas bénéficié de salaire, encore moins d’indemnités de logement, de téléphone, de carburant, d’électricité, de frais de mission, de prise en charge sanitaire ou de véhicule de fonction ». A en croire le Secrétaire général du gouvernement, c’est seulement l’année dernière que le chef de l’Etat a accepté avoir un véhicule de marque Peugeot comme moyen roulant au titre de sa fonction de président de la République, sinon depuis lors, il se déplaçait dans des véhicules lui appartenant. Durant les dix ans de gestion du pouvoir d’Etat, selon Allassani Tigri, la seule chose dont a bénéficié le président Boni Yayi qui devra céder dans les tout prochains jours son fauteuil de président à son ancien ami, Patrice Talon, c’est un fonds secret de sécurité et de représentativité. Ce fonds, de 2006 à 2015, était doté de 150 millions FCFA et depuis l’année dernière, la dotation est passée à 250 millions FCFA par trimestre.

Ces informations sur les émoluments du président Boni Yayi ne sont pas vraiment des nouvelles informations. On se rappelle qu’en 2012, fort de la crise de l’école, l’ancienne ministre des Finances, Adidjatou Mathys les avait déjà révélées. Mais son débarquement du gouvernement quelques jours seulement après cette révélation, avait remis en cause ces informations. Son départ inattendu du gouvernement avait à l’époque été analysé comme une désapprobation par le chef de l’Etat du geste de son ministre.

Par Yao Hervé Kingbêwé

(Tribune Afrique)





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