Enseignement supérieur : Une nouvelle vague de boursiers en partance pour la chine

News

Education

Article

Education

Publié le vendredi 25 aout 2017 | L’Essor

© aBamako.com par A S
Cérémonie de remise des bourses pour la Chine
Les boursiers pour la Chine ont été symboliquement mis en route lors d’une cérémonie organisée jeudi 28 Août 2016 à l’ambassade de Chine

Ils sont 48 bénéficiaires de bourses d’études offertes par la République populaire de Chine à avoir reçu leurs documents d’inscription dans les universités et leurs titres de voyage. C’était hier au cours d’une cérémonie à l’ambassade de Chine à Bamako. Une cérémonie pendant laquelle, le chargé d’Affaires de la représentation diplomatique chinoise, Wang Yi, s’est réjoui de la coopération entre le Mali et la République populaire de Chine. Pour lui, l’éducation des générations à venir est d’une importance fondamentale. C’est pourquoi, la Chine déploie de grands efforts pour cette cause, tout en élargissant sa coopération internationale en la matière. A ce propos, le diplomate a rappelé que son pays a commencé à offrir des bourses d’études au Mali dès 1965. De nos jours, plus de 900 bénéficiaires maliens de bourses chinoises, après avoir terminé avec leurs études en Chine, ont regagné le Mali et jouent un rôle majeur dans leurs secteurs et professions. Pour la présente vague, 48 nouveaux boursiers partent pour des formations dans différentes spécialités à travers les meilleures universités chinoises. Wang Yi s’est réjoui « de voir que la Chine devient maintenant la destination préférée des étudiants maliens ». Et le chargé d’affaires d’assurer qu’à plus de dix mille kilomètres du Mali, la Chine réservera des nouveautés et des aventures à ces nouveaux boursiers. Aussi bien par la différence de climat, de langue que de culture. Ce qui présente des défis. Il espère que les jeunes Maliens saisiront cette opportunité pour, non seulement, approfondir leurs connaissances académiques mais aussi échanger avec leurs amis chinois pour une meilleure connaissance de la langue et de la culture, en vue d’une meilleure intégration. « Ainsi à compter de ce jour, ces boursiers constituent des ponts pour les échanges entre nos pays en portant la culture et l’amitié maliennes en Chine et en diffusant la culture et l’amitié de la Chine au Mali ».
Quant au chef de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdoulaye Traoré, qui représentait le ministre, il a précisé que cette année, il y a en réalité plus de cent boursiers maliens qui iront en Chine au titre de l’année académique 2017-2018. Il a expliqué que d’autres sont déjà partis, il y a quelques semaines. L’année dernière, les boursiers étaient au nombre de 81. Ce qui signifie que leur nombre augmente d’année en année.
« La Chine est donc un grand ami du Mali », a-t-il rappelé. En effet, c’est ce pays qui a construit gratuitement le bâtiment administratif de la Cité universitaire de Kabala. Un second est également en cours de construction sur ce même chantier. La coopération universitaire entre nos deux pays est donc fructueuse. Pour mieux l’entretenir, il a recommandé aux boursiers de respecter les règles du pays d’accueil et de se concentrer sur leurs études car ils portent tous l’image de notre pays. Les boursiers se sont dits conscients des enjeux et de la qualité des relations entre nos deux pays. Ils s’engagent à être des étudiants modèles en respectant ces consignes. Ils l’ont promis à leur porte-parole, Mlle Assa Badiallo Touré, étudiante en génie mécanique de l’aéronautique. Celle-ci a déjà entamé ses études en Chine, il y a quelques années et maîtrise bien la langue de Mao. Mlle Touré est intarissable sur les bonnes conditions d’études en Chine.
S’adressant à ses camarades, qui y vont pour la première fois, elle a souligné que la condition sine qua non pour de bonnes études reste la maîtrise de la langue du pays. Et cela n’est pas la mer à boire « tant en Chine les enseignants sont compétents et disponibles ».
Enfin le représentant des parents d’étudiants, Attaher Maïga, a donné des conseils aux boursiers. Il a indiqué que les étudiants en Chine n’ont rien à envier, en termes de niveau, à ceux des pays dits développés.
Youssouf
DOUMBIA

Commentaires

Dans le sous-dossier