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Election du président de la FEMAFOOT : Rien n’est joué
Publié le vendredi 25 aout 2017  |  L’Essor
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Deux candidats recalés, Aliou Sangaré et Rafan Sidibé ont déposé un recours devant la commission électorale et annoncent qu’ils se battront jusqu’au bout pour participer à l’Assemblée générale élective du 8 octobre prochain

Après le verdict de la commission électorale qui a invalidé le dossier de neuf candidats, on pensait que l’élection du président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) allait se jouer entre deux personnes, à savoir Mamoutou Touré «Bavieux» et Salaha Baby. C’était compter sans le président du centre Mont Rouge de Sikasso qui vient de déposer un recours devant la commission électorale et qui se dit déterminé à se battre jusqu’au bout pour participer à l’élection du 8 octobre prochain. «S’il le faut, j’irai jusque devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire annuler la décision d’invalidation de la commission électorale», annonce le premier responsable du centre Mont Rouge qui accuse la FEMAFOOT et la commission électorale de «légèreté et d’amateurisme» (selon nos informations, Rafan Sidibé, un autre candidat recalé a déposé un recours à la commission électorale).

«Dans le dossier d’appel à candidature, explique Aliou Sangaré, nulle part il n’est écrit que les candidats doivent être parrainés et nous avons fourni tous les autres documents cités dans la lettre circulaire qui a été adressée aux candidats à la présidentielle de la FEMAFOOT. Les pièces exigées dans ce document sont : un acte de naissance ou un jugement supplétif, un certificat de nationalité, un casier judiciaire, un certificat de résidence, une photo d’identité. Non seulement nous avons fourni tous ces documents, mais nous avons également pris soin d’appeler le secrétariat de la FEMAFOOT qui nous a rassuré qu’il n y avait pas de pièces manquantes. Comment la commission électorale peut-elle encore parler de dossier incomplet», interrogera Aliou Sangaré, en brandissant la lettre circulaire N° 10 de la FEMAFOOT datée du 6 juillet 2017 et qui a été adressée à tous les candidats à l’élection du président de la fédération. «Je ne suis pas un rigolo, si j’ai décidé de me présenter à l’élection du président de la FEMAFOOT, c’est parce que j’ai des ambitions pour le football de mon pays. Aussi, c’est parce que je ne suis pas content de la gestion actuelle de notre football, que j’ai décidé de déposer ma candidature. Notre football ne peut se développer sans changement», martèlera Aliou Sangaré.

Si le patron du centre Mont Rouge est remonté contre la fédération qu’il accuse d’être responsable de tous les maux dont souffre le football du pays, il fustige également le «manque de sérieux» de la commission électorale qui, dira-t-il «a bâclé le travail qui lui a été confié». «Je suis tête de liste, mais jusqu’au moment où je vous parle (hier, ndlr), je n’ai reçu aucune notification de l’invalidation de ma candidature. La commission électorale est allée déposer son courrier chez un membre de notre liste la nuit et à une heure tardive», révélera Aliou Sangaré, en présence de l’ancien président de l’ASKO, Vieux Makan Keïta, membre de la liste du candidat. Le président du centre Mont Rouge poursuivra : «Pourtant, avant même le verdict de la commission électorale, nous avons adressé une lettre à son président pour protester contre le fait que le dépouillement des dossiers a été fait en l’absence des candidats. Tout cela dénote du manque de sérieux de cette commission», répétera Aliou Sangaré.

Pour lui, la bataille ne fait que commencer, «s’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent nous écarter parce qu’ils sont aujourd’hui aux affaires, ils se trompent. Pour la crédibilité de l’élection, tout le monde doit participer au scrutin», insistera le candidat, en indiquant qu’il a commencé sa campagne depuis plusieurs semaines et qu’il est convaincu de participer à la prochaine élection.
Affaire à suivre donc…
Souleymane B. TOUNKARA
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