Le grand marché de Bamako est un lieu où les gens s’approvisionnent des produits de première nécessité de tous genres.
Mais, cependant, qui est aussi en un endroit insalubre avec toutes sortes d’ordures ; car, les commerçants et les clients laissent et jettent les déchets partout sans se soucier de les ramasser. Aussi, les commerçants accusent l’OZONE-MALI de n’avoir pas accompli son rôle correctement.
Certes, l’insalubrité dans nos marchés n’est pas une affaire d’aujourd’hui ; mais, celle de notre grand marché est en passe de dépasser les limites. Le grand marché de Bamako est un véritable dépotoir d’ordures et aucun endroit n’est épargné même si ç’a fait mal de le dire. Partout, il y a des détritus étalés devant les boutiques, au bord des goudrons et des petits secteurs dudit lieu.
Certains vendeurs sont installés sur des immondices au bord des goudrons et dans les petits coins pour faire écouler leurs marchandises. Les clients et les passants aussi aggravent la situation. Surtout est-il que rares sont ceux qui utilisent les poubelles. Côté de la zone ORTM (Office de radiodiffusion télévision du Mali), la situation est pire. Car, dans le quartier de Bozola, il y a toutes sortes d’ordures. C’est le dépotoir principal même du Centre-ville de Bamako.
Au milieu du marché, dans le secteur Marché Rose aussi, deux grandes poubelles appartenant à l’OZONE-Mali sont installées et qui servent d’un pré collecte de déchets. Mais, selon un artiste qui y fait son petit commerce, ces poubelles peuvent faire plusieurs jours sans être vidées par l’OZONE-MALI. A l’étalage du marché, il y a des ordures aussi que les commerçants n’acceptent pas d’évacuer régulièrement.
Selon Nassira Kéïta, vendeuse des habits pour enfants, l’insalubrité de ce lieu est hors de leur volonté; car, c’est un endroit très peuplé et qu’ils paient les taxes aux autorités municipales qui ne font rien pour entretenir le lieu public qui est même le poumon économique du Mali. Nous sommes obligés de les faire ramasser chaque jour à raison de 1000 francs CFA. Mais cela ne suffit pas pour rendre le lieu propre. Pour Mohamed Sangaré, vendeur de Bazin, avant, la Mairie et les dégager. Mais tel n’est plus le cas de nos jours. Un autre vendeur de téléphones explique que ce sont les commerçants qui sont fautifs de l’entassement de ces déchets.
Le Grand Marché de Bamako, étant le marché le plus fréquenté au Mali, l’assainir doit être une obligation pour tous, autorités, citoyens, …
Mariam Sissoko et Fatoumata Bintou Tounkara, Stagiaires : LE COMBAT