C’est peut être la fin du différend qui empoisonnait l’atmosphère au sein de la police nationale depuis des mois. La crise syndicale au niveau de cette force avait atteint un palier supérieur avec les affrontements jeudi entre diverses tendances de la police nationale dans l’enceinte du Groupement mobile de sécurité (GMS). Les forces armée et de sécurité sont finalement intervenues samedi pour rétablir l’ordre. C’est par le biais d’un communiqué que le gouvernement a informé « l’opinion nationale et internationale, que des affrontements ont opposé le 4 avril 2013, diverses tendances de la police nationale dans l’enceinte du Groupement mobile de sécurité ».
« Ces affrontements à répétition ont perturbé la quiétude des populations. Afin de rétablir l’ordre, sur instruction du Premier ministre, un détachement des forces armées et de sécurité a été dépêché sur les lieux, tôt ce matin, pour désarmer les factions rivales », indique le communiqué.
Le texte précise que l’opération s’est soldée par un soldat tué, un policier blessé, 16 policiers interpellés. Des armes et des munitions ont été saisies et une enquête est ouverte, précise le communiqué.
« A présent, le calme règne au groupement mobile de sécurité. Le gouvernement présente ses condoléances à la famille du disparu et souhaite prompt rétablissement au blessé. Il invite les populations au calme et les rassure que la situation est totalement sous contrôle », indique le communiqué.
Selon des sources proches du dossier, les pouvoirs publics exaspérés par les comportements des syndicats de diverses tendances au sein de la police nationale, ont décidé de sévir. L’opération au GMS aurait été préparée vendredi. Samedi à l’aube, un détachement des forces armées et de sécurité a donc investi le Groupement pour sommer les récalcitrants de désarmer. C’est au cours de cette opération qu’un policier a tiré blessant mortellement un militaire.
Nous reviendrons en détail sur cet incident dans une prochaine édition.
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