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Gao : 4 morts et des blessés suite à un raid de Barkhane près de Tabankort
Publié le lundi 28 aout 2017  |  kibaru
Arrivée
© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Arrivée du Président de la France à Gao en marche du 27è Sommet Afrique France
Arrivée du Président de la République Française, François Hollande à Gao le Vendredi 13 Janvier 2017 en marche du 27è Sommet Afrique France qui se tient à Bamako.
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Les faits se sont déroulés, dans la nuit du vendredi 25 août dernier, à l’Ouest de Tabankort, localité située à environ 200 kilomètres au Nord de Gao et à 180 km de Kidal. En effet, les soldats français de l’Opération Barkhane ont mené un raid meurtrier détruisant deux véhicules à bord desquels se trouvaient plusieurs présumés terroristes.

Le bilan fait état d’au moins quatre d’entre eux abattus sur le coup. De nombreux autres ont été faits prisonniers après avoir été blessés par les tirs de l’aviation militaire française.

A noter que certaines sources ont indiqué que les présumés terroristes abattus étaient des éléments du MAA qui contrôlent cette localité. Ce que rejettent les responsables de ce mouvement, joints par nos soins.

Notons que ce n’est pas la première fois que des présumés terroristes abattus ou arrêtés par la force Barkhane soient considérés comme des éléments issus des mouvements armés signataires. Le dernier cas en date remonte au dimanche 13 août dernier lorsque des militaires français avaient mené un raid contre des positions du MAA à Tabankort en poursuivant un véhicule suspecté de transporter des présumés terroristes.

Le MAA avait alors fermement condamné ce raid qui, à ses yeux, ne visait qu’à désarmer ses positions pour les laisser à la merci de la CMA. Les responsables de ce mouvement en veulent pour preuve la récente défaite du GATIA de la quasi-totalité des localités qu’ils contrôlaient dans la région de Kidal qui pouvait être évitée si Barkhane n’avait pas exigé à ce mouvement de se débarrasser de toutes les armes lourdes qui étaient en sa possession. Ce qui n’aurait pas été le cas pour les ex-rebelles qui ont été autorisés à sortir de Kidal avec leurs armes lourdes.

Des agissements dénoncés par les responsables de la Plateforme car contraires « au principe de traitement égalitaire des parties signataires que prône l’accord pour la paix en son article 54 ». C’est ainsi qu’ils ont lancé un appel à l’ensemble des acteurs du processus de paix pour qu’ils interviennent sans délai afin d’empêcher le désarmement et l’affaiblissement de la plateforme hors du processus de DDR.

Cette situation intervient au moment où l’insécurité ne cesse de prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le nord et le centre du pays. En témoignent les nombreuses attaques terroristes que des localités relevant de ces régions ont été frappées récemment.
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