Le Président de la République malienne, Ibrahima Boubacar Keïta a assisté, aux côtés de son homologue sénégalais, Macky Sall aux obsèques du fondateur de la CSE (Compagnie Sahélienne d’Entreprise) Aliou Sow décédé à Paris le 22 août dernier. L’illustre défunt est à l’origine de la construction de nombreuses infrastructures au Sénégal et dans les pays de la sous-région. Parmi lesquelles on peut citer la route Kayes-Bamako au Mali, longue de 700 km.
Le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, présent à la levée du corps d’Aliou Sow, n’a pas tari d’éloges à l’égard du défunt. Un homme pieux, qui fut un père pour lui, dit-il.
«Je ne parle pas en tant que chef de l’État du Mali mais en tant que fils, fils d’un homme qui m’a reconnu comme fils », confie-t-il. « Car c’était pour moi comme un père qui a tenu, alors que sa santé commençait à chanceler, à venir à Bamako s’excuser et me dire « mon fils, je n’ai pas été à ton investiture mais je tenais à venir au Mali te faire des bénédictions »» a-t-il ajouté.
Considérant que le lieu de son séjour à Bamako «n’étais pas idoine», le chef de l’État malien a tenté de le reloger Aliou Sow ailleurs. Le défunt fondateur de la CSE a décliné l’offre.
«Il m’a dit : « non mon fils, ma chambre est confortable et j’ai un coin pour prier ». Voilà l’homme, s’incline IBK. Un homme très pieux, très humble à la foi certaine. De tels hommes donnent envie de vivre comme ils ont vécu. De tels hommes font davantage aimer notre belle religion qu’est l’Islam. Notre père Aliou a été un musulman au plein sens du terme. Altruiste, songeant avant à l’autre avant lui-même, songeant à la communauté avant sa famille» a conclu le président malien.