Que se serait-il passé si le Président « IBK » avait décidé de ne pas accéder à la demande des partisans du « non au référendum constitutionnel! » de surseoir à la révision constitutionnelle ? On n’ose l’imaginer. Mais, des « hooligans » infiltrés dans le mouvement, avaient prédis le chaos. Et Dieu seul sait qu’ils avaient l’intention de le faire. On serait peut-être, à l’heure actuelle, dans une République en ruine par la faute de gens qui n’auraient pas supporté que leurs points de vue ne soient pas les seuls qui comptent. Le bras de fer pouvait se maintenir. Mais, pour quelles conséquences ?
Le président « IBK » qui a institué le statut de l’opposition pour contribuer à l’ancrage démocratique, a encore sauvé la République d’un chaos dont certains s’en réjouiraient certainement comme ils n’ont pas hésité à chanter « victoire » après la décision du président de la République, garant de l’unité et de la cohésion sociale, de surseoir au référendum constitutionnel en attendant que tous les Maliens puissent regarder dans la même direction. Cette volonté de préserver l’unité et la cohésion sociale, n’est point une faiblesse de l’homme. Au contraire, c’est la marque des grands dirigeants qui ont souci de l’avenir et du devenir de leur nation. C’est la leçon que le président « IBK » envoie, une fois de plus, aux hommes politiques qui veulent coute que coute utiliser le sang malien pour accéder au pouvoir.