Les traumatismes crâniens se définissent par des chocs reçus sur la tête, au niveau du crane. Ils sont très fréquents mais n’entrainent pas tous une prise en charge spécialisée.
En fonction de l’atteinte et de la gravité des lésions, le traitement mis en place sera donc différent. Elles sont placées en trois groupes après l’examen du blessé :-Risque de lésion intracérébrale faible ;- Risque de lésion intracérébrale modérée ;-Risque de lésion intracérébrale sévère. Elles sont devenues très fréquentes en raison notamment des accidents de la voie publique. Leur gravité est très variable.
L’examen d’un traumatisé du crane est apprécié d’abord par son état de conscience, à l’aide de quelques questions simples ou en lui demandant d’exécuter quelques gestes faciles : tirer la langue, bouger le bras etc.… En cas de perte de conscience, on en apprécie la profondeur en testant les réponses aux stimulations douloureuses, en jugeant le tonus des membres, en vérifiant le contrôle des sphincters, en testant les reflexes photos moteurs et le clignement à la menace. Les troubles végétatifs sont notés : tension artérielle, pouls ; température et troubles respiratoires…
Les symptômes d’un traumatisme crânien : La commotion cérébrale, la contusion cérébrale et le coma profond d’emblée sont les symptômes d’un traumatisme crânien. Au début, le patient ne présente aucun symptôme ou bien uniquement les troubles de la conscience dus à la commotion cérébrale. Ces troubles initiaux s’estompent, le blessé commence à aller mieux.
C’est alors qu’apparaissent progressivement les signes traduisant l’hématome extradural. Au fait, en cas d’hématome extradural et d’absence de scanner, cette urgence extrême nécessite un traitement immédiat de préférence sur place, car on est jamais sûr que le blessé aura le temps d’arriver dans un service de neurochirurgie : le trou de trépan et l’évacuation de l’hématome empêchent l’engagement cérébral et la mort.
Les séquelles : il peut s’agir de la persistance de syndromes déficitaires n’ayant pas complètement régressé « hémiparésie » ; Une épilepsie post-traumatique peut apparaitre dans les deux années suivantes ; Des troubles psychiques peuvent faire évoquer une démence. Une fistule dure-mérienne avec écoulement de liquide céphalorachidien par le nez expose à des méningites purulentes à répétition.
Le diagnostic repose sur le transit isotopique du liquide céphalorachidien ; Syndrome frontal post-commotionnel des traumatisés du crâne. La rééducation fonctionnelle en cas de séquelles cognitives : les troubles cognitifs font partie des séquelles les plus courantes et notamment les troubles de la mémoire, de la concentration et de l’organisation. Prévention : dans la vie quotidienne ou pendant la pratique de certains sports, on peut prévenir les traumatismes crâniens, notamment en portant un casque adapté.
Source : Doctissimo
Abdallah Bachir Haïdara (Stagiaire)