Au niveau de la Commune III du District de Bamako, rien ne bouge depuis l’élection de Madame Djiré Mariam Diallo. En effet, l’élue du Parti de l’abeille, ADEMA-PASJ, semble-t-il n’en fait qu’à sa tête et pour la préservation de ses intérêts. Selon nos informateurs, cette Dame en violation des textes est en train de faire souffrir les habitants de la Commune III, rien que pour son intérêt personnel.
De nos jours, la Commune III est la seule Commune du District de Bamako où les activités domaniales restent suspendues. Les citoyens de cette localité ne peuvent établir aucun document administratif. Pourtant, la suspension qui avait été instaurée par le Gouvernement a belle et bien été levée.
A en croire une source sous couvert d’anonymat, Madame Djiré Mariam Diallo semble t-t-il prolonge la suspension au niveau de sa Commune III. Car selon cette dernière, elle veut d’abord voir clair dans la gestion de son prédécesseur, Monsieur Abdel Kader Sidibé. ‘’Combien de temps Madame Djiré prendra pour mettre la lumière sur une quinze ans de gestion dont-elle est autant coupable que Kader’ ?’, s’interroge notre source.
Pendant que le président de la République et les plus hautes autorités s’investissent pour la plantation des arbres. Madame Djiré a fait abattre la quasi-totalité des arbres de la Mairie. ‘’Elle a fait abattre les arbres juste pour éviter les regroupements qui se faisaient pendant les heures de pause’’, nous a confié sous couvert d’anonymat un autre habitant de la Commune qui fréquente régulièrement la Mairie.
Aux dires de ce dernier, la mairesse veut juste en faire à sa tête et pour son porte monnaie. ‘’Madame Djiré ne cherche qu’à créer les conditions idoines pour pouvoir avoir sa part du gâteau. Si non, elle est d’ores et déjà au parfum de la situation domaniale de la Mairie de la Commune III’’, a-t-il confié.
En tout cas, en attendant que Madame Djiré finisse de passer au peigne fin les 15 années de gestion de son prédécesseur, Monsieur Abdel Kader Sidibé, ce sont les habitants de la Commune III qui souffriront gratuitement.
Nous y reviendrons au besoin
KANTAO Drissa