Au Mali, le processus de paix se heurte à deux obstacles majeurs que sont les affrontements entre les groupes armés et les activités des réseaux terroristes, a affirmé lundi le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
"Les principaux obstacles à la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation, sont les affrontements entre les groupes armés et les activités des réseaux terroristes. Et nous œuvrons à trouver une solution à tous ces obstacles", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
Ce point de presse a été donné à l'issue d'une séance de travail avec une délégation belge conduite par Didier Reynders, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, qui séjourne à Bamako.
M. Diop a assuré que le gouvernement malien fait tout "pour maintenir la cadence de la mise en œuvre de l'accord" parce qu'il n'a pas d'autres choix sur la table. "Il faut donc avancer dans l'application de cet accord quelles que ce soient les appréciations des uns et des autres...", a-t-il ajouté soulignant qu'"il est important que chacun respecte la parole donnée pour que nous puissions parvenir à la paix".