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Suspension du referendum sur la constitution : Un cadre de l’APM-Maliba monte au créneau !
Publié le jeudi 31 aout 2017  |  Le Point
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Cheick Oumar Diallo était sur les ondes d’Africable TV. Auprès des confrères, ce baron de l’ADP-Maliba n’a pas fait dans la langue de bois suite l’abandon du référendum par le locataire de Koulouba.




Porte-parole de la Plateforme « Antè A Bana - Touche Pas à ma Constitution », M. Diallo a savouré la fin du bras de fer. Au cœur de la contestation face au projet de révision constitutionnelle, il indique : "le Président IBK a été contraint à l'apaisement par l’ultimatum !" Une réponse voilée au Secrétaire Général de la Présidence qui était l’invité politique du précédent numéro de l’émission des confrères de la chaîne du continent.
S’il a déploré que le Chef de l’Etat ne soit « revenu à la raison » qu’après autant de semaines, COD aura fustigé la cohésion sociale mise à mal. Allusion faite à la catégorisation des citoyens en "bons" et "mauvais" Maliens, en Oui et Non, souvent même par IBK. Au passage, le Secrétaire politique de l’Alliance Démocratique pour la Paix a tancé le camp du OUI en révélant le montant de la facture destinée à promouvoir le référendum : 2 milliards de nos francs.
Diallo va plus loin en indiquant que les sous seraient logés dans les comptes du ministère dirigé par Me Kassoum Tapo. Saluant la fermeté dans le bras de fer avec le chef de l'Etat malien, Cheick Oumar appelle à l’unité : "il n'y a ni ne perdant ni gagnant dans ce débat car seul le Mali profite de cette décision".

Occasion mise à profit pour démentir toute implication du Président d’honneur de son parti, Aliou Boubacar Diallo, dans la mobilisation des fonds pour le camp du non. Ce dernier a maintes fois été cité par des caciques du pouvoir qui voient en lui la main invisible de la grogne sociale.
Un déni de réalité que rejette en bloc COD, qui met en avant l’implication de la jeunesse autour des questions relatives à la gouvernance.
En attendant, la plateforme veut se renforcer en gardant son homogénéité et être désormais un instrument de veille. C’est dire que le contrôle de l’action gouvernementale sera la raison d’être de la plateforme « AN TE A BANNA ».
Idrissa Kéita
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