Les administrateurs de l’Institut National de Recherche en Santé Publique étaient en conclave le jeudi 17 aout 2017 dans la salle de réunion de ladite structure. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du secrétaire général du Ministère de la santé et de l’hygiène publique Salif Samaké.
L’objectif de cette session était de faire le bilan des activités à mi-parcours ainsi que les perspectives pour le reste de l’année 2017, faire l’état de lieu de l’exécution du rapport d’activité de la 43ème session ainsi que le rapport de l’exécution du budget de ladite session.
Le Directeur général de l’institut Mamadou Souncalo Traoré dans son intervention affirme que cette session comme la session précédente se tient dans un contexte de contrainte budgétaire avec comme corolaire la faible performance aussi bien des activités d’analyse de laboratoire que des enquêtes de terrain. Il continue de dire que l’institut a été confronté à de nombreuses difficultés pendant ce semestre, et l’absence d’électricité au DMT pendant plus de quatre mois suite à une panne de transformateur.
Malgré ses difficultés, l’espoir est permis au cours du deuxième semestre avec notamment le démarrage des activités dans le nouvel bloc de laboratoire, le développement de partenariat avec la pharmacie populaire du Mali pour la production et la mise à disposition de certains médicaments traditionnels améliorés, le déblocage du budget d’état alloué au financement des projets et le financement des projets acceptés par le fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique. « La seule voie vers l’excellence pour l’institut demeure la constitution d’équipe de recherche forte et compétitive sur le plan international, pour obtenir des financements extérieurs importants, et donner plus d’autonomie et de motivation aux chercheurs » dira l’orateur.
Pour sa part le secrétaire général dans ses mots d’ouverture a évoqué les acquis importants que potentiel ont été enregistré par l’institut. Ses acquis vont de la banque de plus de 6000 échantillons de sérum et les 842 espèces de plantes en conservation constituent des trésors, d’une part pour une analyse historique de maladies émergentes et réémergences au Mali et d’autre part pour la recherche et le développement des médicaments traditionnels améliorés. L’occasion était opportune pour lui de citer les activités réalisées durant le premier semestre. Ses activités sont entre autre la coordination des groupes intersectoriels de travail sur la résistance antimicrobienne, sur la surveillance épidémiologique, le renforcement des laboratoires sur la biosécurité et la bio sureté et sur la mise en place d’une plateforme « une seule santé », la coordination de l’évaluation externe conjointe du règlement sanitaire international. Au plan de la recherche il a cité la satisfaction que deux projets de recherche ont été acceptés par la commission scientifique du Fonds Compétitif pour la Recherche et l’innovation Technologique mais attendent d’être financés. Le secrétaire général a invité les administrateurs à faire un examen judicieux des documents soumis à leur appréciation gage de la bonne marche de la structure.
Bissidi Simpara