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4 septembre 2013 – 4 septembre 2017 : Les quatre ans de travail d’hercule d’IBK dans l’éducation
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  L'Observatoire
Interview
© aBamako.com par A.S
Interview du président IBK
Koulouba, le 8 août 2017. Le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubakar KEITA a accordé à la presse une interview sur le sujet du projet de la révision constitutionnelle.
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Voilà exactement quatre ans jour pour jour qu’arrivait au pouvoir IBK. Durant ses années de gouvernance dans un contexte de crise multidimensionnelle, le Président IBK et ses Gouvernements successifs ont fait de grandes réalisations dans l’exécution du programme présidentiel, notamment dans l’éducation nationale. Les chiffres sont parleurs dans ce domaine clé de la vie de la nation malienne.

Sous l’impulsion du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, Mme Togo Jacqueline Nana, une enseignante rompue à la tâche, s’est investie corps et âme pour ramener de l’ordre au niveau de l’éducation de base.

De main de maître, elle dirigera ce département, mettant tout en œuvre pour que les examens de fin d’année se déroulent dans de meilleures conditions. Une mesure qui, au fond a permis aux acteurs scolaires de faire face à la fraude organisée.

Après Mme Togo, Pr Kénékouo dit Barthélemy Togo, un autre enseignant a pris la relève et mené une lutte sans merci contre les mauvaises pratiques à l’école, notamment dans l’organisation des examens de fin d’année et autres.

Ensuite, Mohamed Ag Erlaf, un administrateur Civil, est nommé dans ce département stratégique. Comme ses prédécesseurs, il n’a lui aussi pas baissé les bras.

Le département de l’éducation a engagé un vaste programme de réformes, de réalisation d’infrastructures, de formation, de recrutement d’enseignants, mais aussi de relecture des textes. Il s’agit entre autres : la construction, la réhabilitation et l’équipement de 1250 salles de classes et le recrutement de près de 4072 enseignants pour tous les ordres d’enseignement.

Enseignement supérieur

Réalisations d’infrastructures scolaires : le pouvoir n’a pas démérité comme en atteste ces nombreuses réalisations.

Il s’agit notamment de la construction de la Cité universitaire de Kabala, un joyau architectural fruit de la coopération Sino-malienne, inauguré le Mardi 28 Février 2017 par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, en présence de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, Mme Lu Huiying.

Cette cité universitaire permettra aux étudiants et chercheurs, de combler le vide éducatif dû aux manques d’infrastructures et d’équipements de qualité.

Cette cité qui pourra accueillir 4 080 étudiants, offrira le confort recherché par les étudiants tout en les conviant au travail afin de rehausser l’image de l’éducation malienne.

Ce joyau a coûté 80 milliards FCFA. La cité universitaire de Kabala, bâtie sur une superficie de 42 000 m2 comporte 7 bâtiments principaux avec des amphithéâtres ultra modernes, des salles informatiques, des salles de classes, des terrains de sports et des internats offrant la commodité totale aux étudiants.

Signalons que la première pierre de la deuxième phase de la cité universitaire de kabala a été posée par le président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keita le 10 Mars 2014, et c’est lui qui a aussi coupé le ruban symbolique le 28 Février 2017 au grand bonheur des étudiants et des professeurs maliens.

Le président a également inauguré le pont sur la route de la cité universitaire afin de permettre aux étudiants de regagner leur site dans la plus grande fluidité.

La redynamisation de l’enseignement supérieur

Conformément à l’engagement du Chef de l’Etat, selon Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur, de redynamiser le sous-secteur, le Département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique poursuit la mise en œuvre des réformes dans l’esprit de la concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement au Mali.

Les recommandations de cette concertation constituent pour l’école supérieure malienne une boussole en matière de planification stratégique et de collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Mais, au regard de la situation socio-économique du pays et des mutations en cours dans notre Sous-région et dans le reste du monde, des choix stratégiques ont été opérés, et leur réalisation permettra de résoudre un certain nombre de problèmes en la matière.

L’atelier organisé du 6 au 8 octobre 2016, à Sikasso à l’intention des Directeurs des services centraux, des recteurs des Universités, des Doyens des Facultés, des Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts et de nombreux Responsables du Département, aura servi de cadre pour partager ces choix et dégager des solutions opérationnelles qui s’imposent. Dans cette perspective, il y a trois points qui ont marqué les débats.

La rentrée solennelle des universités, instituts et grandes écoles du Mali

Le mardi 27 décembre 2016, le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta a lancé dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ, la rentrée solennelle des universités, instituts et grandes écoles du Mali. L’activité entre dans le cadre de la revalorisation de l’enseignement supérieur.

L’amélioration de l’environnement pédagogique

Selon les statistiques en vigueur, au Mali, le Rapport «Professeurs et Etudiants» est de «1 Enseignant pour 51 Etudiants ».

Alors que, selon la norme envisagée par l’UNESCO, le ratio est de «1 Enseignant pour 30 Etudiants». Ce ratio se creuse davantage quand il s’agit des enseignants de rang magistral.

Dans certaines de nos universités, ce Rapport nous indique le ratio d’ «1 Enseignant de rang magistral pour 218 Etudiants ».

A ces besoins des établissements existants, s’ajoutent ceux des nouvelles créations telles que l’Ecole de Journalisme, l’Institut Cheick Zayed et l’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques Hamed Baba de Tombouctou.

La mise en place d’un plan de carrière des enseignants

Il s’agit ici, d’œuvrer pour la mise en place d’un véritable mécanisme de développement du plan de carrière des enseignants. Ce, surtout est qu’au Mali 78% des enseignants sont des assistants. La faiblesse des comités pédagogiques et de recherches, la forte sollicitation des enseignants pour les cours dans le public, comme dans le privé, entravent la mise en place des programmes de recherches et, donc, de productions scientifiques d’envergure, indispensables à la progression de la majorité des enseignants, notamment des assistants dans la carrière.

Renforcer le Programme de Formation des Formateurs (PFF)

Le programme avait prévu de former environ 660 nouveaux enseignants sur une période de dix ans (2008- 2017) avec un budget global de 18.017.280.000 francs CFA.

A la date du 30 septembre 2016, sur ce budget global, seulement 7. 039. 339. 484 FCFA ont pu être débloqués (soit 39,06% du Budget prévisionnel).

Le PFF devrait disposer donc encore des ressources financières d’un montant de 10.977. 940. 516 de FCFA, suffisants aujourd’hui pour une prolongation du PFF sur une période supplémentaire d’au moins de cinq ans. Les Recteurs des Universités ont bouclé cette analyse.

Procéder au recrutement temporaire en faisant appel aux Maliens de la diaspora et aux ressources enseignantes qualifiées de l’espace francophone en activité ou à la retraite.

Un étudiant, un ordinateur

Le développement des cours en ligne s’adosse à un des engagements du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, à savoir : «Un Etudiant, un ordinateur ». Le montage technique et financier du dossier montre qu’un ordinateur pourrait être cédé à chaque Etudiant malien à condition d’être subventionné par l’Etat à hauteur de 150.000 francs CFA. Cette subvention couvre les taxes à l’importation, le coût du traitement des dossiers par la Banque partenaire et le fonds de garantie placé dans cette Banque. Le mode d’acquisition des ordinateurs est le crédit et le payement au comptant par les Etudiants.

Rendre fonctionnelles les Ecoles Doctorales

Le PADES, dès cette rentrée 2016-2017, met à la disposition des IES des soutiens financiers et humains pour appuyer la création ou le démarrage de ces écoles. Ces solutions sont en marche, mais elles doivent épouser le même rythme de la demande, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, une programmation audacieuse et rigoureuse est urgente pour corriger l’existant et faire face aux éventuelles demandes.

C’est vrai, l’Etat malien s’est engagé auprès de la Banque Mondiale pour financer le PADES, mais, cependant, l’inscription de l’Enseignement supérieur dans les priorités de la Banque mondiale aidera à coup sûr à faire face à ces besoins.

Dans le domaine des recherches

Le Fonds Compétitif de Recherche et d’Innovation Technologique (FCRIT) est enfin accessible et placé sous la responsabilité conjointe du Ministère de l’Economie et des Finances et de celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Une Journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique

Aussi, conformément à l’instruction du Président de la République, IBK, se tiendra la Journée du Mérite du Chercheur et de l’Innovateur, le 30 juin de chaque année et la Journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique.

Trois prix seront décernés suite à la délibération d’un jury international : le Prix du Président de la République, le Prix du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Prix du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Dans le domaine de la Culture scientifique, la 1ière édition de la fête des Sciences s’est déroulée pour l’année 2016, du 24 au 26 novembre dernier. Elle a enregistré la participation des Scientifiques universitaires et non universitaires, Maliens et Etrangers, acquis à la cause des Sciences et Techniques en tant que Culture qui doit être transmise et partagée à tous les âges, à toutes les générations.

Les Académies d’Enseignement de Bamako ont pleinement participé à cette journée. Elles ont accompagné durant ces trois jours, les enfants sur le site de l’évènement.

La moralisation des examens

Le cas le plus frappant a été la reprise des corrections du Bac 2017 au pôle de correction de Koulikoro. Bien que cette action ait suscité de vives réactions, le système aura conforté les enseignants et partenaires de l’école qui ont salué le courage du Ministre de l’Education nationale.

Selon le ministère de l’éducation nationale, une annulation des premiers résultats due à des graves « anomalies » révélées au niveau du secrétariat du pôle de correction de Koulikoro est intervenue. Ces anomalies concernaient les académies d’enseignement de Dioïla, Kati et Koulikoro. C’est donc conformément à l’article 38 de l’arrêté N°1385 du 07 Mai 2014 portant organisation de l’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire, « les candidats qui ont échoué du fait des anomalies constatées ont été rétablis dans leur droit et déclarés admis ».

Le ministre de l’éducation a pris la difficile décision de revenir sur un résultat, de surcroit, celui du Bac déjà affiché pour recaler 221 personnes, a été courageux.

Si cela est de bonne guerre, il faut noter qu’il lui a fallu de la poigne pour prendre cette décision et faire face aux critiques qui devraient suivre.

Par cet acte, le Ministre Mohamed Ag Erlaf vient de montrer à la face du monde que l’amateurisme n’a pas sa place dans l’éducation.

Le régime d’IBK est entrain de redorer le blason de l’école malienne en apportant de réformes tant sur le plan enseignement que sur le plan infrastructures. Et cela à tous les niveaux d’enseignement. Des actions jugées salvatrices par le citoyen lambda.

Ambaba de Dissongo
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